Rika
Tanaka
Critical
texts
Les yeux n’ont pas de bouches
Tout l'univers
Matières à réflexion
Un capharnaüm. C’est la première impression que donne l’espace de travail de Rika Tanaka.
Une fois passé le seuil de son atelier, quelques pas seulement nous entraînent au cœur d’un véritable méandre de croquis, de volumes en plâtre, de plaques de bois, de photographies et d’une vaste panoplie d’outils et d’objets hétéroclite. C’est dans ce désordre dont l’artiste ne peut se passer que sont conçues ses productions graphiques et sculpturales. Les murs sont littéralement tapissés de dessins agrémentés de chiffres et autres notes d’abord tracés dans de vieux carnets. Bien qu’il ne s’agisse que d’esquisses, voire de pense-bêtes qui remplissent déjà plusieurs cartons empilés dans un coin de l’atelier, le choix du papier est primordial. Sa couleur, son état de conservation ou encore son motif imprimé influencent directement la main de Rika Tanaka. Quelques pages restent même vierges et rejoignent l’immense collection d’objets éparses de l’artiste : cartes anciennes, coquillages fossilisés, fruits séchés, minéraux, flacons de verre, plumes d’oiseaux, miroirs, etc. Aucun ne se distingue par sa rareté ou une quelconque valeur pécuniaire. Précautionneusement classés selon leur matérialité, leur taille ou leur origine, ils sont les germes de projets à venir. Certains engendreront des formes nouvelles et abstraites, quelques-uns se multiplieront par la technique du moulage ou de la photocopie, quand d’autres seront préservés pour leurs qualités intrinsèques. Environnée de ses matériaux de préparation, l’artiste déploie son laboratoire.(…)
Extrait d’un texte écrit par Quentin Montagne, sur l’exposition Une question de temps, L’aparté - le lieu d’art contemporain, Iffendic, 2018.
あらかわ - ARAKAWA / Projet artistique au Japon
Il s’agit d’un nouveau projet que j’ai initié en 2024, inauguré par une exposition collective réunissant dix artistes d’origines et de nationalités différentes. L’événement s’est déroulé dans une maison portant le nom de ma famille, Arakawa.
Située dans une rue calme du vieux quartier de Takayama, cette bâtisse ancienne en bois sombre, chichement éclairée par une petite lucarne au plafond, me fascine autant qu’elle m’effraie depuis mon enfance. Chaque fois que j’y entre, enveloppée par l’obscurité, j’ai l’impression de revenir sur les lieux de mes premières expériences esthétiques.
À ce jour, Arakawa reste une initiative autonome, en phase expérimentale. Chaque été, je souhaite y développer des projets distincts sous la forme de micro-résidences d’artistes, de rencontres, d’ateliers pédagogiques ou d’expositions… C’est un projet au long cours, que j’aborde aussi comme une recherche plastique personnelle à part entière : un espace d’interactions, de mémoire, de temps, de dialogues et d’échanges, permettant de mettre en lumière des travaux artistiques qui me touchent profondément.
Vous pouvez trouver le détail des projets réalisés sur Instagram :
Vous pouvez trouver le détail des projets réalisés sur Instagram :
Éditions / Multiples - Notebook
Collection du Fonds d’art contemporain de Montfort Communauté, 2018
Collection Fonds Livre d’artistes du Frac Bretagne, 2021
Crédit photo : Rika Tanaka
Collection du Fonds d’art contemporain de Montfort Communauté, 2018
Collection Fonds Livre d’artistes du Frac Bretagne, 2021
Crédit photo : Rika Tanaka
Collection du Fonds d’art contemporain de Montfort Communauté, 2018
Collection Fonds Livre d’artistes du Frac Bretagne, 2021
Crédit photo : Rika Tanaka
Collection du Fonds d’art contemporain de Montfort Communauté, 2018
Collection Fonds Livre d’artistes du Frac Bretagne, 2021
Crédit photo : Rika Tanaka
Collection du Fonds d’art contemporain de Montfort Communauté, 2018
Collection Fonds Livre d’artistes du Frac Bretagne, 2021
Crédit photo : Rika Tanaka
Collection du Fonds d’art contemporain de Montfort Communauté, 2018
Collection Fonds Livre d’artistes du Frac Bretagne, 2021
Crédit photo : Rika Tanaka
Éditions / Multiples - まよいが Papillon de nuit
Éditées à 20 exemplaires, datées et signées.