Sharon
Kivland

21.12.2023

A Wind of Revolution Blows, the Storm is on the Horizon

Chelsea Space, Londres, 2008

A Wind of Revolution Blows, the Storm is on the Horizon

Chelsea Space, Londres, 2008

A Wind of Revolution Blows, the Storm is on the Horizon, 2008
Eau forte sur papier Zerkall

We have seen nothing yet but roses, _2008
Impressions numériques sur papier Arches
Vue de l’exposition_ A Wind of Revolution Blows, the Storm is on the Horizon au Chelsea Space, Londres, 2008
Photo : D.R.

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We have seen nothing yet but roses (détails), 2008

A Wind of Revolution Blows, the Storm is on the Horizon, _2008
Impression typographique sur papier Zerkall

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A Wind of Revolution Blows, the Storm is on the Horizon, Fashion : a glossary terms by Esther Leslie, illustré par Sharon Kivland, Chelsea space, Londres, 2008

Dans le journal mensuel Le Conseiller des Dames, pendant l’année 1848, il y avait des motifs de broderie à copier, des menus à suivre, des poèmes et des nouvelles, des recettes de confitures et autres conserves, des notes sur l’économie domestique et les plantations dans les jardins, sur l’équitation, et puis il y avait une illustration mensuelle sur un vêtement élégant, appelée “Les toilettes de la ville”, avec une description détaillée du costume montré dans la planche.
Il y a un bref commentaire sur le combat dans les rues, la lutte à travers l’Europe, la révolution de 1848 qui établissait le droit de travailler et tentait une réorganisation du travail, bien que beaucoup de participants de la révolution étaient des “petits bourgeois” (commerçants, petits propriétaires), plus nombreux que les classes ouvrières, (ouvriers des mines, usines et magasins). Le conflit des classes est à peine mentionné. Il y a un éditorial durant les “Journées de Juin”, écrit par la Marquise de Vieuxbois, qui a visité le Club des femmes (car, elle admet, elle n’oserait pas poser une de ses mules en satin dans un club politique masculin). De Tocqueville remarque dans ses “Mémoires” que la société était coupée en deux : ceux qui n’avaient rien unis par une envie commune, et ceux qui avaient quelque chose unis dans la terreur commune. Madame la Marquise remarque que se rassembler pour discuter, non des droits politiques, mais des nécessités morales et matérielles des femmes, est bon, utile et salutaire. Et tandis que les plaintes des femmes travailleuses sont entendues, il apparaît plutôt plus important de préserver leurs moralité et intérêts, même quand les femmes tentent d’aborder des sujets politiques, trop pesants pour leurs intellects.