Lise Dua graduated from the École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles in 2013. She is interested in what makes a family, in humans on a small scale, and also in the larger scale of life as a whole. She often uses details photographed or sampled from archival images to try to highlight these themes. The artist’s work is developed over an extended timeline that enables her to move backward and forward between several points of view and various periods. A lot of room is left for the subconscious to express itself, thus revealing the invisible forces at work. Lise Dua’s mediums of choice are books, which she has self-published for several years.
Lise
Dua
UP .
20.11.2025
Critical
texts
texte critique
Robert Pujade, 2023
Les photos de famille sont la matière sur laquelle Lise Dua élabore sa recherche photographique. Quand bien même son choix d’images est puisé parmi des archives familiales, sa recherche se situe à l’opposé d’un album dont l’usage commun consiste à préserver des souvenirs marquants qui jalonnent une histoire privée et accompagnent le récit familial.Dans son approche, en effet, il est moins question d’histoire que de temporalité et plus précisément de l’image photographique …
texte critique
Conversation pièce :
Gilles Verneret
« Je n’écris plus pour moi seule »Lise Dua Avec son titre affirmatif « Je n’écris plus pour moi seule » Lise Dua affiche son ambition personnelle d’apporter, une fois n’est pas coutume dans ce genre très couru en photographie, des lettres de noblesse au travail d’autobiographie.Elle utilise à cette fin le mode d’archive familiale, qu’elle nous ouvre comme un album de famille sur les traces de millions de personnes de par le monde, livrant une œuvre d’écriture textuelle …
texte critique
Je n’écris plus pour moi seule
Frédéric Martin
Le lien. Cet élément si ténu qui unit les familles, les relie d’une génération à une autre, quel est-il ? Parfois fragile, quelques fois rompu, il semble indéfinissable, immatériel. Lise Dua à travers Je n’écris plus pour moi seule se penche, sur ce qui le tisse. Ou plutôt cherche ce qui a tissé celui-ci tout au long de son histoire familiale et personnelle.En 2018, Lise redécouvre les photographies qu’elle a prises de sa sœur cadette et constate des similitudes troublantes …
texte critique
Sonder les distances
à propos des images de Lise Dua, mars 2021
Emilie Saccoccio, Mars 2021
Il y a ce préfixe devant les gestes qui composent le travail de Lise Dua.Ce sont des gestes que l’on ré-itère, des distances que l’on re-propose, des visions que l’on re- façonne afin de soulever le regard et ouvrir une brèche dans nos habitudes du « voir ».La photographe travaille depuis plusieurs années sur un ouvrage qui recompose un récit familial et indexe ce point précis où nos histoires intimes se rejoignent dans des pratiques que l’on pourrait qualifier de …
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à propos de Je n’écris plus pour moi seule
Lise Dua • A l'épreuve du temps
Texte et réalisation : Léonie Pondevie
Musique : Kevin Lecuyer
Commissariat d’exposition : Emilie Teulon
Photographies : Lise Dua
Musique : Kevin Lecuyer
Commissariat d’exposition : Emilie Teulon
Photographies : Lise Dua
Cet épisode de Mirettes a été réalisé dans le cadre des 26èmes Rencontres Photographiques du Pays de Lorient : Le cycle des lucioles, festival porté par Le Lieu de la Photographie. L’exposition “A l’épreuve du temps” de Lise Dua a été présentée à la Galerie du Faouëdic du 10 octobre au 14 décembre 2025.
Il existe des histoires qui ne se racontent pas d’emblée : elles se déposent. Elles attendent dans les gestes oubliés, repliées au creux des mains, enfouies dans les angles morts de nos histoires intimes. On les traverse sans les nommer, comme si la mémoire savait mieux que nous ce qu’il faut taire pour survivre. Là où l’image hésite, un fil persiste : celui qui nous relie, malgré le silence, au territoire mouvant de ce qui fait famille. Lise Dua recompose les corps comme on recompose une mémoire. Tout s’assemble, puis se déplace : les visages sont multiples, les temps se frôlent et se côtoient, les gestes se répondent. Le temps n’est pas un décor : il est la matière même des images, leur premier révélateur. Comme si la photographie, au lieu de figer, éprouvait — éprouvait la peau, la mémoire, les lignées. Rien n’y demeure intact : ce sont les traces qui témoignent. Au fil de ces allers-retours, naît un corps collectif, celui d’une histoire transmise par capillarité plus que par récit. Il faudra prendre le temps. Laisser les images faire leur lent travail d’infiltration et accepter que la preuve n’est jamais nette : elle est granuleuse, poreuse, marquée par ce qu’elle a traversé. Car ici, ce n’est pas la famille qui se montre : c’est la façon, mystérieuse et profonde, dont elle nous traverse. Et peut-être qu’en s’arrêtant un instant dans cet interstice, on entendra ce que nos lignées continuent de nous dire, longtemps après avoir cessé de parler
Il existe des histoires qui ne se racontent pas d’emblée : elles se déposent. Elles attendent dans les gestes oubliés, repliées au creux des mains, enfouies dans les angles morts de nos histoires intimes. On les traverse sans les nommer, comme si la mémoire savait mieux que nous ce qu’il faut taire pour survivre. Là où l’image hésite, un fil persiste : celui qui nous relie, malgré le silence, au territoire mouvant de ce qui fait famille. Lise Dua recompose les corps comme on recompose une mémoire. Tout s’assemble, puis se déplace : les visages sont multiples, les temps se frôlent et se côtoient, les gestes se répondent. Le temps n’est pas un décor : il est la matière même des images, leur premier révélateur. Comme si la photographie, au lieu de figer, éprouvait — éprouvait la peau, la mémoire, les lignées. Rien n’y demeure intact : ce sont les traces qui témoignent. Au fil de ces allers-retours, naît un corps collectif, celui d’une histoire transmise par capillarité plus que par récit. Il faudra prendre le temps. Laisser les images faire leur lent travail d’infiltration et accepter que la preuve n’est jamais nette : elle est granuleuse, poreuse, marquée par ce qu’elle a traversé. Car ici, ce n’est pas la famille qui se montre : c’est la façon, mystérieuse et profonde, dont elle nous traverse. Et peut-être qu’en s’arrêtant un instant dans cet interstice, on entendra ce que nos lignées continuent de nous dire, longtemps après avoir cessé de parler
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Résidence à la Fondation Albert Gleize, Moly Sabata
photo : Sarah Balounaïck, 2020
Photo : Sarah Balounaïck
Résidence à la Fondation Albert Gleize, Moly Sabata
photo : Sarah Balounaïck, 2020
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Résidence à la Factatory, galerie Tator, 2021
Vue d’atelier, 2019
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photo : Sarah Balounaïck, 2020