Jonas
Delhaye

NEW . 06.11.2023

Planisphère

2019
Ambrotype sur verre ø 130cm
Cette œuvre a été réalisée dans le cadre d’une résidence au Centre Européen de Recherches et Formations aux Arts Verriers, Vannes-le-châtel

Observatoire astronomique d'Allamps

Installation de la pièce pour l'exposition Par delà les horizons, les événements, Cerfav, Vannes-le-Châtel

Après plusieurs rencontres au fil des mois, l’association d’astronomie a accepté de me confier les clefs.

Depuis la coupole de l’observatoire astronomique d’Allamps, j’ai oublié l’habituel téléscope pour une chambre photographique 20x25, transformé le rez-de-chaussée en laboratoire photographique.

Je décide de regarder la Terre, l’astre que l’on habite et qui devient dans notre égarement, parfois, un simple décor, avec la Lune comme tableau, le Soleil et les étoiles comme images mobiles. Cette inversion du regard par rapport à la fonction de l’outil astronomique repositionne pour moi notre attention.

Le patron de la coupole découpé en verre invoque le vitrail, alliées à la technique du collodion humide, procédé photographique ancien qui me permet de réaliser des images positives.

Comme un planisphère, cartographie à 360°, je photographie du sol jusqu’aux cimes des arbres, la clairière qui accueille et protège l’observatoire des lumières parasites.

Durant quelques semaines, du petit matin au crépuscule, je tourne la coupole, seize fois, pour réaliser une révolution complète tout en suivant la course du Soleil qui éclaire les différentes portions du paysage.


SPECTROSCOPIE D’UNE ÉTOILE

Planisphere, 2019
Ambrotype sur verre, diamètre 90cm.
Cette œuvre a été réalisée dans le cadre d’une résidence au Centre Européen de Recherches et Formations aux Arts Verriers, Vannes-le-châtel.

Après plusieurs rencontres au fil des mois, l’association d’astronomie a accepté de me confier les clefs.

Depuis la coupole de l’observatoire astronomique d’Allamps, j’ai oublié l’habituel téléscope pour une chambre photographique 20x25, transformé le rez-de-chaussée en laboratoire photographique.

Je décide de regarder la Terre, l’astre que l’on habite et qui devient dans notre égarement, parfois, un simple décor, avec la Lune comme tableau, le Soleil et les étoiles comme images mobiles. Cette inversion du regard par rapport à la fonction de l’outil astronomique repositionne pour moi notre attention.

Le patron de la coupole découpé en verre invoque le vitrail, alliées à la technique du collodion humide, procédé photographique ancien qui me permet de réaliser des images positives.

Comme un planisphère, cartographie à 360°, je photographie du sol jusqu’aux cimes des arbres, la clairière qui accueille et protège l’observatoire des lumières parasites.

Durant quelques semaines, du petit matin au crépuscule, je tourne la coupole, seize fois, pour réaliser une révolution complète tout en suivant la course du Soleil qui éclaire les différentes portions du paysage.