Les Rêveries
Les Rêveries du promeneur solitaire, 1995
(d’après Les Rêveries du promeneur solitaire de J-J Rousseau, 1776-1778)
Texte imprimé découpé ligne à ligne et collé bout à bout, couverture de livre de poche marouflée et encadrée, impression sur papier, adhésif transparent et cadre en bois - Collection Frac Bretagne
Vue 1 : Exposition À perte de vue au Triangle à Rennes, 2006 - Photo : Bruno Di Rosa
Vue 2 : Exposition personnelle de Bruno Di Rosa à la Bibliothèque municipale de Lyon, 2002 - Photo : Bruno Di Rosa
C’est ce livre, les Rêveries du promeneur solitaire., qui m’a appris qu’il existait une autre écriture que celle des romans ; une écriture sans événement, sans suspens, une écriture disons, horizontale, longue où l’intérêt réside dans l’enchaînement des phrases et non dans le sujet développé. Rousseau raconte, dans un de ses ouvrage, l’admiration qu’il a pour un auteur qui a fait tout un livre sur un zeste de citron et il avoue qu’il aurait aimé faire ce livre.
C’est pour rendre compte de ce geste, régulier et dépassionné, de la main qui se donne et s’abandonne que j’ai fait ce travail ; enfin pour apprendre à me maîtriser et ne rien attendre d’autre d’un acte que le résultat de l’action.
Bruno Di Rosa © Adagp, Paris