Alun
Williams

14.04.2023

Textes
critiques

Texte critique

Alun Williams par Patrice Joly

Patrice Joly, Zérodeux / 02, 2020
Difficile d’appréhender une peinture qui ne se laisse pas appréhender par les habituelles approches qui sont le rapport au modernisme ou au postmodernisme, le dépassement de la figuration ou son retour sans cesse reporté, annoncé, vilipendé, déjoué. En général, pour aborder un travail pictural, on tente des classifications de plus en plus fines qui cherchent à isoler le peintre dans une catégorie ou dans une autre, un peu comme on a toujours tenté de classer les animaux pour …
Texte critique

Texte de David Humphrey

De peur que nous oublions, Tamaris, 2019
Texte De David Humphrey à l’occasion de l’exposition Lux Fecit de Alun Williams à la Villa Tamaris Centre d’Art, La Seyne-sur-Mer, Toulon Métropole, 2019-20200 De peur que nous oublions Qu’est-ce qu’avoir une vie? Imaginer l’accumulation des vies qui ont précédé la nôtre, certaines documentées, même célébrées, mais pas pour la plupart d’entre elles, nous dépasse. Alun Williams semble dire “prenez-en une, et laissez la croiser la vôtre quelque temps”. Il se pourrait que …
Texte critique

Texte De Christian Viveros-Fauné

Pour Le Plaisir Des Sélénites, Galerie Anne Barrault, Paris, 2017
Ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre un peintre qui s’efforce de renverser les tables. Mais tel est le cas curieux d’Alun Williams, peintre britannique, qui passe une grande partie de son temps à orchestrer des rencontres fortuites avec l’histoire dans les rues d’Europe et d’Amérique du Nord. Il s’inspire d’artistes comme l’iconoclaste Francis Picabia, qui, en 1920, déclara clairement qu’une tache d’encre type Rorschach était La Sainte Vierge. Williams arpente les …
Texte critique

Texte de Cheyney Thompson

Paru comme préface dans LEST
Texte de Cheyney Thompson, La monographie d’Alun Williams, publiée par Manuella Editions, Paris en 2011
Le tranchage du haggis1 Comme si le murmure ténu d’une voix émanait de cette tache, ces mots se sont agglutinés moites et brûlants sur la page, saignant à flot avant de se coaguler. Non encore texte, tandis qu’il n’y a pas encore de lecteurs capables de déchiffrer les doigts tendus de ces flaques d’encre. Non encore forme, tandis que nul typographe, ni cartographe, n’a encore tracé les limites toujours mouvantes sur la rive infinie de ce contour ondulant. Une morphologie …
Entretient

Entretien avec Éric Mangion

Paru dans un numéro spécial de Trace en 2007, à l’occasion de l’inauguration du nouveau Moulin, Espace d’Art à La Valette du Var, avec une exposition personnelle d’Alun Williams.
Trace est la publication des expositions d’art contemporain présentées au Moulin.
Eric Mangion : Ton exposition dans le nouveau centre d’art du Moulin se concentre autour d’un personnage historique, Joseph Gaultier qui est venu à La Vallette au tout début du XVIIe siècle. En quoi ce personnage t’intéresse-t-il ?Alun Williams : Pour moi, Joseph Gaultier est une véritable star, une personnalité pleine de couleur et de vie, doué d’un esprit curieux de tout, un innovateur passionné, seul dans sa campagne perdue, parce qu’il faut dire qu’il n’y avait pas …
Texte critique

Texte de Éric Mangion

Paru dans Artpress Nº 340, décembre 2007
Alun Williams à l’Espace d’art le Moulin, La Valette-du-Var, 23 juin au 26 octobre 2007
Pour ceux qui avaient pris pour habitude de se rendre régulièrement à La Valette-du-Var, le Moulin était devenu au fil du temps un rendez-vous important pour la création. Porté par la municipalité et par l’énergie de sa fondatrice, Isabelle Bourgeois, il proposait, dans un local plutôt modeste, des expositions destinées à croiser les préoccupations des artistes contemporains avec le patrimoine social, architectural ou historique de la ville. Le pari était risqué, mais la …

Conférence à l'EESAB de Quimper

Conférence enregistrée en janvier 2022 à Quimper
Invitation de Marie Adjedj

Conférence au MAMAC de Nice

LEST, une monographie d’Alun Williams, 2013
Conférence a été enregistrée le 15 janvier 2013 dans l’Auditorium du MAMAC de Nice. Production et droit de reproduction : Cercle Castellion. Captation et réalisation : Nicolas WEBER.

Artist Talk

Alun Williams Artist Talk at Vermont Studio Center, Johnson, 2014
Alun Williams gives an artist talk in the dining hall of The Vermont Studio Center on March 10, 2014.

ACTIVITÉS ASSOCIATIVES

Depuis une trentaine d’années, Alun Williams investit beaucoup de temps et d’énergie au montage et la gestion de structures à but non-lucratif, et surtout celles qui proposent aux artistes le temps, l’espace et les conditions nécessaires pour mener leurs recherches.
Ainsi, en 1992, il est fondateur, avec Isabelle Viallat de l’Association La Vigie à Nîmes, et en 1993 il rejoint le Board of Directors, de l’Association Triangle à New York dont il en est actuellement le co-président. En 1995 il est co-fondateur de l’Association Triangle France à Marseille, et travaille à La Friche Belle de Mai. A partir de 1998 il partage son temps entre la France et New York, où il est fondateur de Parker’s Box (2000 à 2013), une galerie expérimentale, dans le quartier des galeries gérées par des artistes à Brooklyn. En 2012 il participe au lancement de l’Association Minoterie21 dans le Morbihan en Bretagne. Cette initiative organise différents projets d’art contemporain, ainsi qu’un modeste programme de résidences d’artistes selon différentes formules. Alun Williams est membre du Conseil d’administration du réseau Art Contemporain en Bretagne, ainsi que celui de l’Association Triangle Canada à Montréal, Québec.

Minoterie 21, Peillac

Minoterie21 a été créée en 2010 au Moulin de Guéveneux dans le Morbihan, avec la mission d’accueillir et de soutenir des projets d’art contemporain en favorisant les recherches des artistes plasticiens dans un contexte rurale. Depuis sa création, quatre abris d’artistes, ou « sculptures praticables » en constante évolution, constituent un point focal sur le site de l’association. Ces structures sont le travail de John Bjerklie (États-Unis), Roland Cognet (France), Ye-eun Min (Corée du Sud), et Patrice Lesteven (France). Minoterie21 priorise son soutien à la recherche, l’expérimentation et la production artistique tout en s’associant avec la commune de Peillac pour promouvoir la sensibilisation à l’art contemporain sur le territoire. L’association, membre du réseau Art contemporain en Bretagne propose différents projets accueillant ponctuellement résidences d’artistes, expositions ou encore performances, projections, laboratoires ou workshops.

Minoterie 21

Abris d’artistes dans le sens des aiguilles d’une montre d’en haut à gauche :Roland Cognet, Paysage imaginaire ; Ye-eun Min, Maison de meubles ; Patrice Lesteven, Nautilus ; John Bjerklie, Slow Train. Photos : Minoterie21

Parker's Box, New York (2000-2013)

En 2000 Alun Williams a fondé Parker’s Box, un artist-run space experimental dans le quartier culturel (à l’époque) de Williamsburg à Brooklyn, New York, en association avec Claire Lesteven et Chus Martinez et sous le parrainage de Tim et Nancy Grumbacher. Par la suite, Allyson Spellacy puis Hélianthe Bourdeaux-Maurin ont participé à la direction de la structure. La galerie a produit cent expositions entre 2000 et 2013, a participé à de nombreuses foires internationales, et coordonné d’autres projets et événements, comme par exemple l’échange Paris-Brooklyn en 2001 et l’échange Montréal-Brooklyn en 2013 (voir ci-dessous). Parker’s Box défendait les recherches d’artistes américain·es et internationaux·ales dont les pratiques étaient novatrices et habitées par la curiosité envers les mécanismes du monde contemporain ainsi que ceux qui peuvent opérer à l’intérieur d’une œuvre d’art.

Vue de « IAM5 » la célébration de la cinquième anniversaire de Parker’s Box, avec un projet de foire internationale « à l’envers » où les artistes représentaient leurs galeries et pas l’inverse. Photo : Alun Williams

L’échange Montréal-Brooklyn (2013)

Projet d’échange de projets entre seize lieux d’art contemporain à Montréal et à Brooklyn. Montréal / Brooklyn, c’était avant tout un rendez-vous entre deux villes nord-américaines phares de l’art actuel qui, par le biais d’une série d’expositions croisées, ont mis en lumière leurs différences et similitudes artistiques.

Les organisateurs / coordinateurs étaient Yann Pocreau et Claudine Khelil du Centre CLARK à Montréal avec Alun Williams de Parker’s Box à Brooklyn.

À propos de l'échange Montréal-Brooklyn

Les participants :

  • Centre CLARK (Montréal) - Parker’s Box (Brooklyn)
  • articule (Montréal) - Front Room (Brooklyn)
  • Galerie de l’UQAM (Montréal) - Interstate Projects (Brooklyn)
  • Musée d’art contemporain (Montréal) - Smack Mellon (Brooklyn)
  • Optica (Montréal) - Momenta Art (Brooklyn)
  • Galerie Les Territoires (Montréal) - A.I.R. Gallery (Brooklyn)
  • Galerie [sas] (Montréal) - Causey Contemporary (Brooklyn)
  • Galerie Division (Montréal) - Pierogi (Brooklyn)
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L’échange Paris-Brooklyn (2002)

Initiative d’échange de projets entre dix-neuf lieux d’art contemporain, entre les galeries du Marais à Paris et celles de Williamsburg à Brooklyn, New York, mélangeant artist-run spaces avec des lieux associatifs, une fondation et un musée…
Les organisateurs / coordinateurs étaient Christine Ollier, directrice de la galerie des Filles du Calvaire à Paris avec Alun Williams, directeur de Parker’s Box à Brooklyn.

Les participants :

  • Galerie Anne Barrault (Paris) - Schroeder-Romero (Brooklyn)
  • Galerie Les Filles du Calvaire (Paris) - Roebling Hall (Brooklyn)
  • Galerie Bernard Jordan (paris) - Pierogi (Brooklyn)
  • Galerie Michel Rein (Paris) - Parker’s Box (Brooklyn)
  • Galerie Chez Valentin (Paris) - Momenta Art @ Four Walls (Brooklyn)
  • Galerie Anton Weller (Paris) - Southfirst: Art (Brooklyn)
  • Galerie Eric Dupont (Paris) - Plus Ultra (Brooklyn)
  • Espace Paul Ricard (Paris) - Smack Mellon (Brooklyn)
  • Espace Huit Novembre (Paris) - Star 67
  • Brooklyn Museum of Art
Couverture de l’invitation/dépliant pour l’événement

Triangle-Astérides, Marseille

Triangle-Astérides est un centre d’art contemporain d’intérêt national – le résultat de la fusion en 2018 de deux associations à but non lucratif - Astérides, et Triangle-France. Les deux associations ont été résidentes au sein de la coopérative culturelle La Friche la Belle de Mai, une ancienne usine de tabac à Marseille, où réside toujours aujourd’hui l’association actuelle. 

Sous l’impulsion d’Alun Williams, de Claire Lesteven et avec l’aide de collaborateur·ices locaux·ales comme Bernard Plasse, directeur de la galerie du tableau, et Marie-Pierre Bouly, les statuts de Triangle-France sont déposés en novembre 1994. En parallèle, l’Association Astérides est fondée en 1992 par Gilles Barbier, Claire Maugeais, Jean-Christophe Nourisson et Sandrine Raquin.

Triangle-Astérides est membre du réseau international, Triangle Network, et ainsi liée avec le Triangle Arts Association à New York (voir par ailleurs).

Triangle-Astérides articule un programme exigeant d’expositions, de résidences de recherche et d’expérimentation d’artistes des scènes françaises et internationales, un programme d’artistes et professionnel·les associé·es destiné à la scène locale (en complémentarité avec les Ateliers de la Ville de Marseille), à quoi s’ajoutent des événements et des projets éditoriaux.

A l’été 2021, Triangle-Astérides est labellisé Centre d’art contemporain d’intérêt national. Alun Williams, président d’honneur est présent à Marseille pour la déclaration de cette labellisation par Roselyne Bachelot, ministre de la culture.

Triangle France

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Triangle Artists’ Workshop, New York

Alun Williams devient membre du Conseil d’Administration du Triangle Arts Association en 1993, suite à sa participation au Triangle Artists’ Workshop de cette même année. Il est aujourd’hui co-président aux côtés de l’artiste, Jennifer Riley, co-présidente.

En 1982, l’artiste anglais Anthony Caro et le collectionneur britannique Robert Loder fondent le Triangle Arts Trust (aujourd’hui Triangle Network). L’été de la même année, ils organisent un workshop à New York et rassemblent 25 artistes émergent·es venant des Etats-Unis, du Canada et du Royaume-Uni. Le but de ce workshop est la création d’un espace de dialogue et d’échange d’idées, de connaissances et de savoir-faire entre artistes. Suite au succès de cette première initiative, la portée géographique de l’événement est étendue et les workshops suivants s’ouvrent à des artistes venant de pays plus éloignés. De leur propre initiative, certain·es artistes venu·es à New York répètent ensuite ce format dans leur pays d’origine, si bien qu’aujourd’hui le réseau « Triangle Network » est utilisé et nourri par des structures associatives présentes dans 40 pays à travers le monde.
En 1994, Triangle Arts Trust ayant perdu son lieu d’origine à New York, l’artiste Alun Williams, membre du Conseil d’Administration à New York explore la possibilité d’organiser un workshop à Marseille à l’école des Beaux Arts de Luminy où il enseigne. Apparaît alors l’opportunité de créer un programme de résidence pérenne et une association artistique sous le nom de Triangle-France (Voir par ailleurs).

La Triangle Arts Association organise ses activités dans la campagne de l’État de New York à partir de 1982. En 1998 elle s’installe au 92ème étage du World Trade Center à Manhattan, établissant ainsi les plus hauts ateliers d’artistes de la ville. En 2002, ayant perdu ce local, elle s’installe à Dumbo, un des quartiers culturels de Brooklyn. C’est ici que l’association établit un programme permanent de résidences d’artistes, basé en partie sur l’expérience marseillaise.

Triangle Arts Association

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La Vigie Art Contemporain, Nîmes

En 1992, Alun Williams est le co-fondateur avec Isabelle Simonou-Viallat de La Vigie – Art contemporain à Nîmes, un artist-run space proposant notamment des expositions dans une série de petites pièces sur quatre étages d’un ancien relai des postes à Nîmes. Isabelle Simonou-Viallat la dirige jusqu’à sa fermeture en 2021. En 2012 Alun Williams assure le commissariat de l’exposition célébrant les 20 ans de l’association avec les œuvres de Sarah Tritz, Philippe Nuell, Ophir Agassi, Jason Glasser et Yann Gerstberger. Ophir Agassi propose une performance lors du vernissage.

La Vigie