Pierre
Galopin

20.09.2024

FLANTASTIQUE

Vue de l'exposition chez la boulangerie Thierry Bouvier, Rennes
FLANTASTIQUE, 2021
Pâtisserie en plâtre peinte, plâtre molda 3, peinture.
Chaque pâtisserie fait 20 cm de diamètre
© Pierre Galopin / ADAGP, Paris

L’exposition FLANTASTIQUE est en partie liée au contexte sanitaire de cette année, et en partie liée a des envies d’humour et de dérision. J’ai acheté un moule à kougloff au tout début du premier confinement dans l’idée d’en faire plusieurs, et d’avoir des petites choses à peindre, sans envergure, sans passion, sans enjeu. De rendu extrêmement décoratif, ces pâtisseries/peinture sont un moyen de peindre, de garder quelque chose à faire et de pouvoir également les offrir au même titre qu’une pâtisserie. Sorte de peinture sans lendemain, cadeau sympa mais à force de répétition potentiellement fatiguant (car, elles ne se mangent pas), c’est aussi un moyen de questionner simplement ce qu’est une peinture, et dans quelle limite les avis sont objectifs sur son travail.

Éléments de décoration facile, et peu coûteux, j’ai décidé de les vendre pour subventionner ma (nouvelle) cuisine. Au même moment, il m’a été donné l’occasion d’exposer dans une pâtisserie à Rennes, chose que j’ai accepté avec plaisir. Cette exposition a été très rapide, et pour communiquer en pleine pandémie, j’ai décidé de me faire un article de presse sur indesign.

Cette production artistique est donc un peu une blague, un peu sérieuse (car cela reste des choses auxquelles je prête attention) et sérielle, et fut l’occasion en quelques semaines de « couvre-feu » de passer outre :

1: le marché de l’art

2: le système d’exposition du marché de l’art

3: La presse locale

4: Le manque de moyen pour refaire ma cuisine.