SP - Récifs artificiels
Récifs artificiels - France, Japon, Portugal, 2011 - 2014
Structures productives, récif artificiel, FRANCE 2011-2014
Tirages photographiques
- 23m, -28m, -13m, -18m
Structure productive, récif artificiel, JAPON 2013
Tirages photographiques
-23m -24m
Structures productives, récif artificiel, PORTUGAL 2011-2012
Tirages photographiques
-31m et -23m
Dans le paysage sous-marin il existe des villes et des villages, de véritables architectures avec leur règles d’urbanismes. Couramment appelées « récifs artificiels », ces éléments souvent construits en béton sont en quelques années colonisés par la flore et la faune qui les transforment en sculptures/architectures vivantes. Ces « structures productives » sont parfois plus performantes que le milieu naturel. Elles proposent sur un même site des volumes d’habitations et des espaces de vie correspondant à l’ensemble du cycle de développement de différentes espèces. Une chaîne alimentaire complète et protégée peut alors se mettre en place. Au Japon, la réalisation à un niveau industriel de ces structures aboutit à la construction de villes entières et de programme «d’urbanisme» sous-marin. Ces formes apparaissent le temps de leur montage sur les quais des ports pour ensuite disparaître dans les profondeurs et entamer leur métamorphose. Le projet en cours est à la croisée de l’art contemporain et de la recherche scientifique :
1- établir une classification des différentes typologies de récifs artificiels existants dans le monde, en constituant une base de données en volume et sous forme d’installation.
2- établir un corpus d’images donnant à voir les familles de récifs en situation, c’est-à-dire les modes de colonisation par la faune et la flore.
3-concevoir et réaliser des sculptures-récifs dont les formes répondent aux informations scientifiques et formelles récoltées. Ces sculptures ne sont pas forcément immergées, elles ont une double destination : l’espace d’exposition en tant que sculpture et l’espace marin en tant que récif écologiquement fonctionnel.
Vidéo réalisée par le CNAP, 2017