Pour créer un dialogue entre le collège bâti en 1976 et son extension en 2018, j’ai choisi d’introduire photographiquement des motifs extraits du vocabulaire formel et des modes de construction préfabriqués de l’architecture scolaire des années 1960 et 1970.

Dans ce contexte, la fabrication de ces grands motifs floraux en couleur et en reliefs réalisés sur des plaques de béton lavé répondait sans doute à cette question : comment rompre la monotonie d’un objet technique issu d’un système constructif industrialisé et standardisé ?

Trois de ces motifs photographiés ont été imprimés sur film transparent et insérés dans un double vitrage. Implantés dans le mur-rideau de la nouvelle extension, face à la cour et à la partie ancienne du collège, ceux-ci deviennent objets de contemplation en jouant des transparences, des lumières naturelles et artificielles ainsi que des multiples reflets tant intérieurs qu’extérieurs.