Escape from Paradise
Exposition Escape from Paradise à Nantes Site Alstom - Ile de Nantes et à l’Église Saint Eustache, Paris, 2006.
Carton d’invitation de l’exposition
Escape from Paradise, 2005-2006 Vidéo 25 minutes en boucle, composée de 14 dessins compressés. Ecran suspendu. Extrait
Escape from Paradise, 2006
Site d’Alstom - Musée des Beaux-Arts, Nantes 14 dessins. Fusain sur papier. Dimensions : 2 m 90 x 2 m 70
Réalisation de mai 2004 à septembre 2006 Collection du Fonds National d’Art Contemporain, 2007
Photo : DR
Escape from Paradise
«… un temps actif mais un temps passé d’où je demeurais absent, un temps rêvé où j’étais différé. C’est certainement cela qui m’animait et m’inquiétait… et dont je cherchais l’issue heureuse, seul ou en bonne compagnie »*
Depuis 2000, le dispositif spatial, le contexte et la durée dans lesquels apparaissent les dessins de David Ryan deviennent une préoccupation centrale. L’ensemble des pièces produites sur le site Alstom est le résultat de ce rapport à l’espace construit, puis déserté.
Réalisée pendant une période de vie et de travail de deux années David Ryan laisse apparaître dans la hall 6 du Site Alstom, un ensemble de quatorze dessins réalisés au fusain sur des papiers de grand format, à l’échelle du paysage ou du déroulement vers une origine ou au contraire vers son développement.
Autour de l’étirement d’une durée, d’un temps comme une coupe transversale, à chaque fois sont explorées la matière et l’énergie d’une pratique hallucinatoire du dessin : des milliers de traits comme des particules ou des molécules dupliquées, sensibles, variants selon l’apesanteur ou la gravité du corps.
L’ensemble se veut abyssal, reprenant à chaque fois la même phrase où peu à peu s’active un rêve entre les interstices et les fragilités. Ces formes de répétitions deviennent des vibrations de l’air, du vent, des battements du coeur, des passages, des approches de la mort, de la disparition.
Eudaimonia, 2006
Vidéo, 4 minutes, muet
Eudémonisme : doctrine morale considérant que la recherche du bonheur doit conditionner toutes nos actions.