Emmanuelle
Rosso

13.02.2024

Textes
critiques

Texte critique

Silence

Franck Balland
Dans la voiture que j’ai conduit jusqu’à Pérouges, je ne me souviens pas avoir entendu de musique ni même si l’autoradio était allumé. Nous avons beaucoup parlé toi et moi, ça je le sais, mais aucune discussion ne me revient précisément en tête : seules quelques confidences se sont fixées une place dans ma mémoire, comme liées au paysage que nous avons traversé. Les lieux contiennent désormais ces souvenirs, je suis sûr qu’il suffirait d’y revenir pour les faire resurgir. …
Texte critique

La personnalité de l'abstraction

magazine Border crossings
Stephen Horne, 2018
Ce rôle joué par l’esquisse et l’inachevé se retrouve aussi dans le travail d’Emmanuelle Rosso (née en France en 1985). Ses tableaux, souvent fragmentaires, comme inachevés, donnent l’impression d’être des détails d’œuvres plus grandes ou des éléments issus d’un ensemble de pratiques incluant le bricolage, le dessin et la performance. C’est pourquoi ils peuvent endosser différents rôles, qui les font passer du statut de peintures à celui de peintures/objets ou de décors. Une …
Texte critique
Jérôme Mathias Bel, 2017
Orchestré à travers deux processus majeurs, la Troupe Erratum & le Blue Theater Project, et évoluant aussi à leur intervalle, l’ univers d’Emmanuelle Rosso est presque littéralement cette « fièvre intermittente » que porte l’étymologie du mot « protéiforme » : de ses déambulations affleure une singulière attention, curieuse de l’extraction vive d’une force poétique, à l’origine déjà de multiples investigations, d’une enfance bourguignonne à sillonner la vision des restes de …
Texte critique
Ana Zaninsky, juin 2018
D’une vie itinérante et actuellement à Belle île en mer, Emmanuelle Rosso fait naître des œuvres protéiformes qu’elle réunit dans sa constellation du Blue Theater Project pour explorer la thématique de la tension des liens, entre perte et disparition. Son univers révèle les vestiges d’un scénario en cours. L’acte de création y est quotidien et prolifique : peintures, dessins, photographies, films, performances… L’artiste dessine une trame entre esquisse et usure, entre les …
Texte critique
Clémentine Faucon, juin 2015
Emmanuelle Rosso commence toujours les livres par la fin, comme si cette parcelle contenait à elle seule, ce qui subsiste de l’histoire et le potentiel à venir. Elle interroge dans sa pratique la possibilité des restes à se rejouer encore. Ce qui semblait être résidu, trace, fin, se retrouve mis en lumière. Nous évoluons donc dans les vestiges d’un scénario où se côtoient peinture, volume, et personnages. A la suite de ses nombreuses collaborations avec des danseurs, elle …

Portait filmé

Vues d'atelier

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Vues d'atelier

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Technique et matériaux

Peinture Dessin Vidéo Peinture à l'huile Pigment Plume Encre de chine Aquarelle Gouache Textile Tissu Toile Tarlatane Rubans Fanions Broderie Tissage Papier Lin Coton Soie Bois Fleurs

JOURNAL

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Champs de références

Littérature Poésie Botanique Cinéma Musique Mythologie Archéologie Teinture

Mots clés

Peinture Ecriture Textile Poésie Habiter Bivouac Assemblage Couleur Restes Ciel Détails oubliés Espace Rituel

Artistes référents

Cécilia Vicuna Cathy Wilkes Joan Jonas Ilse D'Hollander Herman de Vries Joan Mitchell Per Kirkeby Luciano Fabro Francesca Woodman Chohreh Feyzdjou Giorgione Florence Henri Giotto Sergueï Jensen Philippe Vanderberg Jumana Emil Abboud Vivian Suter Joan Miro Milton Avery Hiroshi Sugito Karen Kilimnik Sheila Hicks Etel Adnan Cy Twombly Laura Letinsky Léon Spilliaert James Abbott McNeill Whistler Sterling Ruby Francisco Goya David Lynch Sergueï Paradjanov La cicatrice intérieure de Garrel Les ciels de John Constable Bas Jan Ader