Quentin
Montagne

Ma pratique est construite sur la citation et la transposition.

Je sélectionne, dans les champs de l’histoire de l’art, de l’architecture et de la culture de masse, des éléments liés au Merveilleux, un terme à entendre comme tout ce qui se rapporte, pour l’individu, aux différents modes d’évasion du réel immédiat - ce qui inclut la religion comme le cinéma ou l’utopie.

Une fois extraits de leur contexte, ces éléments acquièrent un autre niveau de lecture. Abstraits, ils deviennent polysémiques et hermétiques. Il s’agit à chaque fois de pièces situées au carrefour de plusieurs idées, de plusieurs références et qui nécéssitent un certain effort de décryptage de la part du spectateur. Différentes interventions, notamment liées aux modalités de présentation et d’accrochage, favorisent cette lecture. Comme une manière de semer des indices, le document occupe une place souvent importante. Bien que j’utilise essentiellement la peinture et le dessin, je ne privilégie ainsi aucun médium en particulier, sinon l’exposition comme mise en œuvre d’articulations possibles entre les travaux.

Après m’être concentré plusieurs années sur l’imaginaire sous-marin, mes recherches me portent aujourd’hui vers les représentations de la nature et, plus largement, à questionner les rapports que l’homme entretient avec le monde sauvage.