Guillaume Pinard trouve dans une pratique polymorphe la possibilité de créer des variations d’échelle et de temporalité. Certaines réalisations réclament de la lenteur : la reprise de tableaux classiques dans des dessins muraux monumentaux, d’autres exigent une pulsion exaltée, compulsive, une réalisation au poing : les peintures au format de poche. L’ensemble organise un voyage à travers la peinture et les images dans un convoi d’associations, de liens et de signes. Guillaume Pinard explore donc avec délectation tous les supports de la monstration. C’est à partir de ses intérêts pour les encyclopédies, la bande dessinée, le dessin animé, les correspondances, la peinture, que l’artiste met en […]
Guillaume Pinard trouve dans une pratique polymorphe la possibilité de créer des variations d’échelle
et de temporalité. Certaines réalisations réclament de la lenteur : la reprise de tableaux classiques dans des dessins muraux monumentaux, d’autres exigent une pulsion exaltée, compulsive, une réalisation au poing : les peintures au format de poche. L’ensemble organise un voyage à travers la peinture et les images dans un convoi d’associations, de liens et de signes.
Guillaume Pinard explore donc avec délectation tous les supports de la monstration. C’est à partir de ses intérêts pour les encyclopédies, la bande dessinée, le dessin animé, les correspondances, la peinture, que l’artiste met en mouvement - au fil d’installations - les bribes d’une narration, les articulations d’un monde éclaté.
L’artiste effectue sans cesse des allers-retours entre son atelier (lieu de gestation de l’œuvre et de son geste fondateur : le dessin) et son bureau (où s’élaborent les pistes de recherches et les prospections hasardeuses via Internet, les archives, les livres). La salle d’exposition est le point de convergence d’improbables rencontres où Guillaume Pinard nous invite chaque fois à embarquer dans un drôle de voyage au pays de la médiation, du patrimoine et de l’industrie culturelle.