Conversation avec les éléments
OK, tout va bien, 2020
Sculpture murale, béton, acier
Capture d’écran, 2020
Sculpture/image, œillets chromés, acier, impression UV sur adhésif contrecollé sur PVC transparent (nappe cristal), ép. 1,5 mm, 2 formats : 98 x 69,4 cm (image imprimée), 140 x 100 cm (support transparent)
Séparons-nous, 2020
Sculpture murale, béton, acier
Cartographie du magma, 2020
Feuille de cuivre oxydée, œillets bronze antique, pointes acier cuivrées, 109 x 60 cm
Par là, 2020
Sculpture murale, béton, acier
Peindre avec le feu, 2020
Tôles de laiton et de cuivre poli miroir, œillets dorés et bronze antique, acier, 100 x 60 cm
Restons ensemble, 2020
Sculpture murale, béton, acier
Sculpter des cascades, 2020
Sculpture/image, impression UV sur adhésif contrecollé sur PMMA (plexiglas) thermoformé manuellement, tube d’acier inoxydable brossé cintré soudé, 120 x 130 x 70 cm.
Danser avec le vent, 2020
Sculpture murale, tissu coton tâché (de vert de gris et de pâte de polissage) et durci, bande velcro, 200 x 140 cm
J’ai froid, 2020
Sculpture murale, béton, acier
Nager, 2020
Sculpture murale, béton, acier
Décompression, 2020
Sculpture murale, béton, acier
Photo : Anthony Girardi © François Feutrie / ADAGP, Paris, 2022
Faisant étrangement écho à l’actualité, cette exposition pose le paradigme hypothétique nous plongeant dans un monde post-nature. François Feutrie dialogue ici avec une nature qui ne serait plus qu’une possible représentation, une image, un souvenir. Les pièces présentées résonnent dans l’exposition comme une ode à la confrontation avec les forces telluriques. « Conversation avec les éléments » est une invitation à la rencontre avec les éléments composant la nature et à l’exploration de la géologie des souvenirs, dans le sens matériologique de ce que la mémoire de la matière évoque ici en strates. L’exposition peut être regardée par le prisme de la mémoire, à travers la mémoire humaine, celle des gestes et du langage, la mémoire d’une forme ou d’une matière par la trace qu’elle peut enregistrée et enfin la mémoire photographique d’un flux, d’un fluide, d’une image ou d’un mouvement fixé dans le temps. Les images glissent d’un état à un autre, d’un médium à un autre. Elles se solidifient en migrant d’une image photographique à une sculpture/image, se liquéfient en une image animée, se subliment en une image sonore et finalement se vaporisent en une image mentale. Plusieurs éléments viennent perturber le calme apparent, accentuent l’aspect de l’organisation de la nature dans son chaos et l’entropie induite par l’humain dans son environnement. La langue des signes, le langage et la mémoire, la migration des matériaux, la transmission, la conduction, la diffusion sont des notions présentent dans l’exposition. Elles mettent en correspondance une rencontre de l’humain avec le non-humain, avec son environnement. Une conversation s’opère entre un des langages humain (signes de plongée sous-marine), les quatre éléments de nature (eau, terre, air, feu) et le langage de la matière et ses différents états (gaz, liquide, solide, plasma).
Toutes les pièces présentées ont été spécialement conçues et produites pour l’exposition au cours d’une résidence à 2angles, centre de création contemporaine, du 3 février au 14 mars 2020