La forme du temps, un parmesan
Vues de restitution de résidence à Quinconce galerie, Montfort-sur-Meu
Photos : Francis Raynaud, La Lecture-artiste et Mélanie Yvon
Cette ensemble d’œuvres est une réflexion sur le temps, la lecture et le temps, les formes et le temps. Des pages de fictions spéculatives mises les unes à côté des autres peuvent-elles construire un nouveau récit ?
Projection de Soleil chaud poisson des profondeurs
Moulages d’un parmesan, plâtre, horloge
Transferts de textes sur murs préparés
Bassines en plastique, résine cristal et pages 310 et 311 du Glamour de Christopher Priest, sur lesquelles on peut lire :
« Ainsi se termine l’histoire. Je doute que cette fin te convienne. La vie n’est pas ordonnée. Tout n’est pas bien qui finit bien. Il n’y a pas d’explication. (…) Je pourrais t’abandonner là, bloqué à jamais dans cet instant insatisfaisant, fiction délaissée, sans conclusion. Mais ce serait injuste, si grande que soit la tentation. Ta vie réelle continue, il te suffit de la reprendre. Les choses seront sans doute beaucoup plus carrées, tu finiras de guérir, tout s’arrangera - je doutes que tu ne saches jamais pourquoi. Tu oublieras grâce à une hallucination négative. Ce ne sera pas la première fois car, pour toi, oublier n’est qu’une manière de ne pas voir. »