Étienne
Bossut

16.01.2020

Beau débris

Jouer du tam tam pour Morellet, 2013
Moulage en polyester, 217 x 217 cm (mur) et 44 x 30,5 x 30,5 cm (tabouret), unique
Chaque matin…, 2005
Moulage en polyester, 258 x 30 x 11 cm, unique 
What ?, 2019
Moulage en polyester, câble, 14 x 7 x 7 cm, 1 m de câble, Ed. 18/25 
Ma Colonne, 2019
Moulage en polyester, 210 x 53 x 53 cm, unique 
Bon marché, 2015
Moulage en polyester, 120 x 150 x 6,5 cm (plateau), unique 
Monochrome (rose), 2015
Moulage en polyester, 27,8 x 22,3 cm, unique 
Beau débris n°3 (tête dressée), 2019
Moulage en polyester, 81,5 x 30,5 x 30,5 cm, unique
Beau débris n°4 (ampoules), 2019
Moulage en polyester, 64 x 30,5 x 30,5 cm, unique
Beau débris n°4 (ampoules), 2019
Moulage en polyester, 64 x 30,5 x 30,5 cm, unique 
Beau débris n°1 (chaudron), 2019
Moulage en polyester, 58 x 53 x 53 cm, unique
Beau débris n°5 (Crocs™), 2019
Moulage en polyester, 63 x 30,5 x 30,5 cm, unique 
Beau débris n°2 (blanc), 2019
Moulage en polyester, 60 x 30,5 x 30,5 cm, unique

Vues de l’exposition Beau débris à la Galerie Hervé Bize, Nancy, 2019-2020

La Galerie Hervé Bize a le plaisir d’annoncer la troisième exposition personnelle d’Etienne Bossut dans ses murs, après celles réalisées en 2001 et 2003.
Outre ces deux projets et d’autres présentations lors d’expositions thématiques, l’artiste est également familier avec Nancy puisque son travail a bénéficié d’une exposition au Musée des Beaux-Arts en 2009 (Ruines) ainsi que d’une commande visible dans l’enceinte du Lycée Henri- Poincaré (L’eau du bain).
Sous le titre Beau débris, l’exposition proposée par la galerie rassemble quelques-unes des toutes dernières oeuvres d’Etienne Bossut. Celles-ci sont construites à partir de fragments de poupées d’origine lorraine (Petitcollin), lesquels s’apparentent dans l’esprit de l’artiste aux abattis, ces petits membres en plâtre que Rodin avait tirés en nombre et qui se trouvent dans les réserves du musée de Meudon. D’autres pièces sont liées à son intérêt constant pour le design et constituent de manière non dissimulée des hommages à des figures de la modernité (Ma colonne renvoyant à Brancusi et sa Colonne sans fin) ou bien encore à deux artistes qui sont particulièrement chers à la galerie, François Morellet et André Cadere.
Dès 1976, Etienne Bossut a établi le mode opératoire invariable qui préside à l’élaboration de ses sculptures, paradoxales et ambigües à plus d’un titre. L’artiste emploie en effet le polyester, coloré dans la masse, pour réaliser des moulages d’objets de manière très précise, une technique qui renvoie inévitablement à toute la tradition du moulage dans l’histoire de l’art mais le matériau employé (fibre de verre et résine synthétique) est résolument contemporain tant il appartient au monde industriel.

Communiqué de presse de l’exposition  

Photo : Hervé Bize