La chambre de la reine
NOTHING AT ALL - MODES IDIORYTHMIQUES DE LA COEXISTENCE
Exposition de David Ryan et Jerôme Joy au Palais de Tokyo, Paris, 2016.
« La chambre est immersive. On est entouré par un herbier cueilli par les voix féminines, les adolescents, les enfants qui ont accueilli le Chasseur de trèfles lors des cueillettes de trèfles et d’herbes. »
La Chambre de la Reine est un lieu de vie au mobilier rudimentaire. La vidéo La Qualité du Pardon, qui y est présentée, veut retrouver une sensibilité en contournant autant la massifcation des images véhiculées aujourd’hui que l’insensibilité qu’on leur porte. La « femme au manteau de fleurs d’étoiles » semble vouloir dépasser la souffrance et la colère par la tendresse, affrmer sa lutte pour vivre selon ses choix. L’herbier symbolise cette idée de partage, de rencontre. « Il est la résultante du voyage du Chasseur de trèfles accueilli par les habitants de l’île. » Une voix se détache de cette « cohorte de glaneurs », celle de Clémence, la présence féminine qui habite la chambre. Elle lit le récit de Michael. Écrit par Jérôme Joy, il est le prolongement de l’existence du Chasseur de trèfles. Il prend ici la forme d’une pensée silencieuse.
Notice rédigée pour l’exposition au Palais de Tokyo, 2016.
Vidéo, durée : 11,09 min.
Avec la contribution et l'aide de Cahal McLaughin, directeur de Prisons Memory Archive. Belfast.
Herbier, 2015-2016
Production Palais de Tokyo, Paris
Banc réalisé par Gary Marcham pour Le chasseur de trèfles, 2016.
La chambre de la reine (in progress)
Photo : David Ryan
La chambre de la reine Documentation vidéo de l’exposition, durée : 3,29 min.