Réfugié, la chambre anachronique
Réfugié, la chambre anachronique, 2013
Peinture au charbon sur parois, dimensions : 25m x 7m x 3 m
Commune de Bouziès, site de Conduché. Dans le cadre de l'exposition La montagne qui marche à Cajarc.
Après avoir fait scanner et modéliser en 3d la grotte, Damien Marchal a développé un protocole de peinture avec une acousticienne afin de révéler les fréquences de la roche dans cet espace sans fonction. La fresque qui résulte de cette étude illustre une hypothèse acoustique: si l’on activait la fréquence de résonance de la roche (1,04 Hertz) certaines parties - celles peintes en noir - se mettraient à vibrer, jusqu’à entraîner la rupture du matériau. Cette peinture, exécutée au charbon à même la paroi rocheuse, fait écho aux dessins pariétaux des grottes du Pech Merle, situées non loin de là. De récentes études ethno-acoustiques avancent une hypothèse selon laquelle l’emplacement de certaines œuvres pariétales coïnciderait avec des points particuliers en termes d’échos et de résonances. Cela tendrait à montrer que le facteur son ait pu jouer un rôle dans le rituel des peintres de la préhistoire.
Remerciements à Mr et Mme Raffy et Raffy BTP
Avec la collaboration d’Eric Bardi : Infographiste, Modélisation et traitement de l’imagerie en trois dimension et de Pauline Eveno : Acousticienne, Modélisation et traitement de la simulation
Modélisation de la grotte
Capture d'écran, modélisation acoustique des fréquences propres de la grotte.
Documents de travail ayant servi à un performance lors du vernissage.
Photos : Damien Marchal