Les installations de Benoît-Marie Moriceau se développent selon les circonstances d’exposition ou selon la nature des lieux dans lequel il est amené à intervenir. A partir d‘un vocabulaire formel élémentaire, ses interventions génèrent des perturbations ou des dérèglements perceptifs qui oscillent continuellement entre l’infime et le spectaculaire. Les différents lieux qu’il investit peuvent être considérés autant comme les supports de ses oeuvres que comme les oeuvres elles-mêmes. Il entend ainsi prolonger, réinterroger et actualiser les présupposés de l’art conceptuel concernant les espaces de l’art et ses modalités d’apparition. Son oeuvre relève une succession de gestes, de dérèglements ou de leurres à […]
Les installations de Benoît-Marie Moriceau se développent selon les circonstances d’exposition ou selon la nature des lieux dans lequel il est amené à intervenir. A partir d‘un vocabulaire formel élémentaire, ses interventions génèrent des perturbations ou des dérèglements perceptifs qui oscillent continuellement entre l’infime et le spectaculaire. Les différents lieux qu’il investit peuvent être considérés autant comme les supports de ses oeuvres que comme les oeuvres elles-mêmes. Il entend ainsi prolonger, réinterroger et actualiser les présupposés de l’art conceptuel concernant les espaces de l’art et ses modalités d’apparition.
Son oeuvre relève une succession de gestes, de dérèglements ou de leurres à même de rendre tangible le rapport entre l’art et le réel, ses zones de frottements et ses discontinuités.
Son travail a notamment fait l’objet d’expositions au Palais de Tokyo (Paris) et à la Tate Modern (Londres) et à Winzavod (Moscou). En 2011, l’artiste a inauguré le «Mosquito Coast Factory», un atelier de 500 m2 dans lequel il organise des projets d’exposition collaboratifs. En 2012 , il a effectué une résidence de recherche à Marfa (Texas).