Les vases bleues
Chaussettes, 2016
Mousse polyruéthane souple et usée
Photo 1 et 2 : photo Dieter Kik, photo 3 : C. Finizio, © adagp et l'artiste
Vues de l'exposition Les vases bleues, 2016. Carte blanche au collectif WOOP, Project-room, Le Quartier Centre d'art contemporain, Quimper. Avec: Annabelle Arlie, Virginie Barré, Dans Le Ciel Tout Va Bien, Adrien Guillet, Kenneth Jeffrey, Babeth Rambault, Eva Taulois, Céline Vaché-Oliviéri
I.A.
Un vase intelligent (Vase I) rencontre un vase artificiel (Vase A), le public en délire : « allez Vase I ! Vas-y, Vase A ! » Le premier vase a quelque chose à dire, le second rien, -que dire d’un vase intelligent qui parle et d’un vase artificiel qui ne dit rien ?- ils ne sont pas communicants. On a beau attendre la nuit dans une chambre et leur payer un pot rien ne sort. Szut ! Piotr ! Un allemand surréaliste se jette par la fenêtre en criant : « Vase is tasse ! ». La bonne ambiance est vaseuse. Mais voilà au départ pour commencer par le début de l’origine : à la fleur de l’âge, insouciants, nous écoutions Gérard Manset « Les vases bleues » (que nous croyions bleus) méditations sauvages, images luxuriantes, rêve végétal de faunes domestiques. Des primes verres du printemps aux framboises gelées d’un automne en réunion. Martine (hic) à la plage, un cocktail mambo, ma poule ! qui chante les pieds dedans, picore les premiers vers.
Un nid vert pour les oeufs du lapin de Pâques m’a nanti, vase i anéanti, ère vase a, sans glaive mais la fleur au fusil !
Paul Brunet, 2016