
Benoît-Marie
Moriceau
Scaling Housing Unit
08.03.2023
Parcours proposé par Jane Freiman, étudiante américaine en littérature comparée à Brown University, assistante d’enseignement de langue anglaise dans un collège de Brest.
Ce parcours est une balade. Pendant que vous vous promenez, envisagez-vous comme flâneur/euse de la douceur. La “soft architecture” (architecture « molle » ou « douce ») nous invite à réfléchir à l’éphémère et à la douceur dans l’environnement artificiel qui nous entoure. Observez le mouvement des bâches, des nuages et des tentes. Prêtez attention aux différents rythmes de temporalité et de flux. Entrez en immersion dans le terrain en surface. La poétesse Lisa Robertson parle de soft architecture dans son livre Occasional Work and Seven Walks from the Office for Soft Architecture (Travail Occasionnel et Sept Promenades depuis le Bureau de la Soft Architecture). A propos de l’échafaudage, […]
Ce parcours est une balade. Pendant que vous vous promenez, envisagez-vous comme flâneur/euse de la douceur.
La “soft architecture” (architecture « molle » ou « douce ») nous invite à réfléchir à l’éphémère et à la douceur dans l’environnement artificiel qui nous entoure. Observez le mouvement des bâches, des nuages et des tentes. Prêtez attention aux différents rythmes de temporalité et de flux. Entrez en immersion dans le terrain en surface. La poétesse Lisa Robertson parle de soft architecture dans son livre Occasional Work and Seven Walks from the Office for Soft Architecture (Travail Occasionnel et Sept Promenades depuis le Bureau de la Soft Architecture). A propos de l’échafaudage, elle écrit qu’il « nous montre comment investir une surface en fluctuation ». La soft architecture rompt avec les concepts de rigidité et de durabilité.
Les œuvres rassemblées ici jouent avec l’idée de fugacité. Voyez, par exemple, la cabane, détruite et reconstruite chaque jour, au cours d’une installation (Anaïs Touchot), ou la façade d’un bâtiment en béton de plusieurs étages, ornée de tentes, qui créé un contraste entre deux modes d’habitation, l’un robuste et l’autre éphémère (Benoît Marie-Moriceau).
Nombre de ces œuvres montrent des structures perméables ou temporaires. Par exemple, l’abri scientifique précaire de Catherine Rannou, réalisé à partir de déchets d’emballage, ou le Mobil-Home transparent et transportable de Jean-Marc Nicolas. Toutefois, la méthodologie de la soft architecture ne se limite pas aux bâtiments et aux abris. Elle englobe aussi une multitude de matérialités au sein de l’environnement artificiel. Lignes de pêche, plastique et filets décorent le paysage, rappelant souvent des textiles ou des vêtements. Cette douceur (softness) de notre environnement, met en lumière le corps, souligné par la texture de leurs surfaces.
En effet, même si les œuvres d’art peuvent nous aider à prendre conscience de la plasticité, la soft architecture, elle, est partout ; il suffit de la remarquer dans nos déplacements quotidiens.
Traduit de l’anglais par Agathe Sezanne.
Le texte original est disponible sur la version anglaise du site.
Scaling Housing Unit
Scaling Housing Unit
Murs de l'Atlantique
Murs de l'Atlantique
Si j'étais démolisseur
Œuvres avant 2000
Paysage emprunté 2
Averses
Adada
La pêche aux cailloux
Antarctique
Fields
Fictions
08.03.2023
Parcours proposé par Jane Freiman, étudiante américaine en littérature comparée à Brown University, assistante d’enseignement de langue anglaise dans un collège de Brest.
Ce parcours est une balade. Pendant que vous vous promenez, envisagez-vous comme flâneur/euse de la douceur. La “soft architecture” (architecture « molle » ou « douce ») nous invite à réfléchir à l’éphémère et à la douceur dans l’environnement artificiel qui nous entoure. Observez le mouvement des bâches, des nuages et des tentes. Prêtez attention aux différents rythmes de temporalité et de flux. Entrez en immersion dans le terrain en surface. La poétesse Lisa Robertson parle de soft architecture dans son livre Occasional Work and Seven Walks from the Office for Soft Architecture (Travail Occasionnel et Sept Promenades depuis le Bureau de la Soft Architecture). A propos de l’échafaudage, […]
Ce parcours est une balade. Pendant que vous vous promenez, envisagez-vous comme flâneur/euse de la douceur.
La “soft architecture” (architecture « molle » ou « douce ») nous invite à réfléchir à l’éphémère et à la douceur dans l’environnement artificiel qui nous entoure. Observez le mouvement des bâches, des nuages et des tentes. Prêtez attention aux différents rythmes de temporalité et de flux. Entrez en immersion dans le terrain en surface. La poétesse Lisa Robertson parle de soft architecture dans son livre Occasional Work and Seven Walks from the Office for Soft Architecture (Travail Occasionnel et Sept Promenades depuis le Bureau de la Soft Architecture). A propos de l’échafaudage, elle écrit qu’il « nous montre comment investir une surface en fluctuation ». La soft architecture rompt avec les concepts de rigidité et de durabilité.
Les œuvres rassemblées ici jouent avec l’idée de fugacité. Voyez, par exemple, la cabane, détruite et reconstruite chaque jour, au cours d’une installation (Anaïs Touchot), ou la façade d’un bâtiment en béton de plusieurs étages, ornée de tentes, qui créé un contraste entre deux modes d’habitation, l’un robuste et l’autre éphémère (Benoît Marie-Moriceau).
Nombre de ces œuvres montrent des structures perméables ou temporaires. Par exemple, l’abri scientifique précaire de Catherine Rannou, réalisé à partir de déchets d’emballage, ou le Mobil-Home transparent et transportable de Jean-Marc Nicolas. Toutefois, la méthodologie de la soft architecture ne se limite pas aux bâtiments et aux abris. Elle englobe aussi une multitude de matérialités au sein de l’environnement artificiel. Lignes de pêche, plastique et filets décorent le paysage, rappelant souvent des textiles ou des vêtements. Cette douceur (softness) de notre environnement, met en lumière le corps, souligné par la texture de leurs surfaces.
En effet, même si les œuvres d’art peuvent nous aider à prendre conscience de la plasticité, la soft architecture, elle, est partout ; il suffit de la remarquer dans nos déplacements quotidiens.
Traduit de l’anglais par Agathe Sezanne.
Le texte original est disponible sur la version anglaise du site.
Scaling Housing Unit
Scaling Housing Unit
Murs de l'Atlantique
Murs de l'Atlantique
Si j'étais démolisseur
Œuvres avant 2000
Paysage emprunté 2
Averses
Adada
La pêche aux cailloux
Antarctique
Fields
Fictions