Yann
Sérandour

10.11.2023

Thirty-Six Fire Stations

Livre d'artiste, impression offset noir et blanc, 80 pages, 17,8 x 14 cm, 600 exemplaires, 2004

Thirtysix Fire Stations, 2004
Livre d'artiste, impression offset noir et blanc, 80 pages, 17,8 x 14 cm, 600 exemplaires.
1re édition, 2002, 16 exemplaires ; 2e édition, 2003, 50 exemplaires.

En 1964, Edward Ruscha publiait Various Small Fires, après avoir publié Twentysix Gasoline Stations en 1963.
Quarante ans plus tard, Thirtysix Fire Stations représente toutes les casernes de pompiers de la ville de Montréal, en activité le 19 décembre 2001. La liste des trente-six adresses des casernes ayant été récoltée auprès des services municipaux de la ville de Montréal en 1999, l’inventaire photographique que j’ai réalisé deux ans plus tard s’avère en fait incomplet. La caserne no 48 était fermée pour rénovation. La caserne no 8, censée se trouver au 3655, boulevard Saint-Jean-Baptiste, avait été transférée au 11371, rue Notre-Dame Est. La caserne no 20 située au 181, rue Saint-Antoine Ouest était en ruines, attendant d’être réintégrée au chantier d’agrandissement du Palais des congrès
de la Ville de Montréal. Dans l’attente d’un éventuel retour sur les lieux non photographiés, trois pages du livre furent laissées vacantes.

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Addenda à Thirtysix Fire Stations, 2007
Série de 3 cartes postales, 10,5 x 15 cm, impression offset couleur
Edition Monopoli, Montréal, 600 exemplaires

Le 17 décembre 2005, je repartais sur la trace des casernes manquantes. Les pompiers de la caserne no 20 opéraient alors au 920, rue Saint-Urbain tandis que leur ancienne caserne était devenue un centre d’artistes, Monopoli, destiné à la diffusion de l’architecture. Un projet d’exposition se mit alors en place, programmé du 5 juillet au 1er septembre 2007.
Les trois photographies manquantes furent éditées sous la forme de trois cartes postales qui parachevèrent la série des trente-six casernes et furent envoyées comme carton d’invitation.

36 Fire Stations / Stations de Feu, Monopoli, Montréal, exposition du 4 juillet au 5 septembre 2007
Photo : © Alain Laforest

Yann Sérandour, Ed Ruscha, Galerie Nationale du Jeu de Paume, Paris, 30 janvier 2006, carte postale, 10,5 x 15 cm, 600 exemplaires

Photo : Mary Dean


Erratum, _2008
Article de quatre pages et photographie couleur encadrés, 29,7 x 21 cm (x 4) et 21 x 29,7 cm
Production 40mcube, Rennes

Vue de l'exposition Anachronismes et autres manipulations spatio-temporelles, 40mcube, Rennes, 2008

Photo : Patrice Goasduff

Erratum transforme une erreur de description de mon livre Thirtysix Fire Stations dans un article préfigurant l’exposition « Anachronismes et autres manipulations spatio-temporelles », à laquelle je fus invité à participer (40mcube, Rennes, 1er février-29 mars 2008), en une nouvelle œuvre qui réalise après coup ce que cette description erronée annonçait : l’ajout d’une photographie de station-service canadienne supplémentaire à l’œuvre de Ruscha Twentysix Gasoline Stations.

« En intervenant de manière discrète sur des éditions d’Ed Ruscha, Raymond Hains, Joseph Kosuth ou Lawrence Weiner, Yann Sérandour prolonge leur œuvre et en propose une réédition, donc une nouvelle actualité. Dans Thirtysix Fire Stations (2004), il complète l’édition d’Ed Ruscha en ajoutant une photographie de station-service canadienne supplémentaire. » (Anne Langlois, « Anachronismes et autres manipulations spatio-temporelles », 02, revue d’art contemporain, no 44, hiver 2007-2008, p. 12.)


L'étagère hypothétique, 2006
Photographie et texte publié in Bibliothèques d'artistes XXe-XXIe siècle, Presses Universitaires de Paris Sorbonne, coll. Art'hist, 2010, p. 65

“Le samedi 4 mars 2006, je demandai à Didier Schulmann d’extraire des rayonnages de la Bibliothèque Kandinsky tous les ouvrages dont le titre comportait le mot feu ou fire, de manière à former une « étagère hypothétique » sur laquelle se situerait mon livre Thirtysix Fire Stations. Quelques instants plus tard, nous regardions depuis le troisième étage du Centre Pompidou l’épaisse fumée qui se dégageait d’un immeuble voisin en feu.”