Garenne et terrain vague
Une exposition de : Etienne Bossut, Hugo Dinër, Michaël Harpin, Nesrine Mouelhi & Sylvie Ungauer.
Commissariat : Béton Caverne
Mother & Son, 2019
3 éléments, matériaux divers de récupération, trépied en métal, chaise en bois, têtes en papier et pâte à bois, cheveux, tissu, tricot.
Cette scène composée de trois éléments est inspirée de la figure du double schizophrénique de la mère et du fils dans le film « Psycho » d’Alfred Hitchcock.
Put me down, boy !, 2019
Métal de récupération, tissu, gant en latex, laine crochetée.
Ces mots sont prononcés par la voix de la mère invisible dans le film « Psycho » d'Alfred Hitchcock.
Mesurez au point le plus fort du bras, 2019
Résine frottée, bois de pommier, corde de chanvre, pierre.
Après la maison, 2019
25 x 18 cm, édition tirée à l'EESAB-site de Brest, décembre 2019
Autrices et réalisatrices Nesrine Mouelhi et Sylvie Ungauer.
Pour cette exposition collective : Garenne et terrain vague, La maison1, Nesrine Mouelhi et Sylvie Ungauer ont travaillé de concert pour réaliser un ensemble de pièces dans et avec « La maison » de l’association Béton Caverne à Saint-Erblon (35).
Durant deux courts séjours dans la maison, les artistes se sont imprégnées du lieu pour imaginer une fiction autour de l’esprit de cette demeure qui avant de devenir un espace dédié à la création contemporaine a été habité.
A l’aide de matériaux trouvés sur place et récupérés à la déchetterie locale, elles composent des saynètes qui rythment le lieu. Les installations de l’une et de l’autre aux allures anthropomorphiques sont augmentées par quelques dessins. L’ensemble de cette proposition intitulée « La maison », génère, une ambiance d’inquiétante étrangeté, un malaise, un frisson qui glisse parfois jusqu’à l’accident.
Sylvie Ungauer, septembre 2019