Julie
C. Fortier

11.09.2020

La rivière s'est brisée

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La rivière s’est brisée, 2018
Sculpture olfactive, 124 perles de porcelaine de 3 à 40 cm de diamètre, corde corton, fermoir argent massif 1er titre, parfum, dimensions variables
Produit par la Tôlerie, le Centre d’art Micro Onde Vélizy Villacoublay et le Laboratoir CCE, la céramique comme expérience, ENSA Limoges (FR)
_remerciements : Olivier R.P. David et Florian Reigner
_Crédit photo : DR__

Comment un objet (le collier) dont une des fonction est de nous attacher l’être aimé peut-il devenir un élément de
paysage lorsqu’il est agrandi et déployé dans l’espace ?
Partant du phénomène du Homing chez les saumons qui retrouvent leur rivière natale pour frayer puis mourir grâce à leur odorat, j’ai voulu travailler sur la question de l’attachement. Ayant constitué une odeur à partir de molécules qu’on peut retrouver dans les sécrétions sexuelles, d’autres sont des phéromones. Le tout est habillé de camomille et de santal, donnant une qualité très charnelle à cette dernière. L’odeur est diffusée dans l’espace par les perles de porcelaine poreuses.

Vues de La rivière s’est brisée lors de l’exposition La rivière s’est brisée, La Tôlerie, pleine lune du 28 juin,
Clermont-Ferrand, du 28 juin au 15 septembre 2018.
Crédit photo : DR