Les pierres volent lorsqu'elles sont légères
Les pierres volent lorsqu'elles sont légères, 2020
Peinture à l'huile sur plâtre, tapis en laine
Nous avions les idées ailleurs, 2020
Peinture à l'huile sur plâtre
Détails
Il avait de grands yeux, 2020
Paille, plâtre, marbre, cailloux des champs, polystyrène extrudé
Photo : Le pays où le ciel est toujours bleu
Les Rochers s'accrochaient comme des Berniques, 2020
Peinture à l'huile sur staff de plâtre
Triptyque pour un Cul, 2020
Staff de plâtre teinté
Photo : Joachim Monvoisin
Les pierres volent lorsqu’elles sont légères est une installation présentant un ensemble de sculptures réalisées en staff de plâtre, technique de reproduction notamment utilisée pour dupliquer des sculptures académiques originellement en marbre.
Ici, je joue avec ce matériau et viens reproduire non pas une sculpture, mais la pierre elle-même. Posée sur un tapis de laine représentant un ciel nuageux, la fausse pierre touche ainsi du doigt la souplesse et la légèreté des corps recherchés dans les sculptures de la Renaissance.
Un bas-relief en triptyque fait lui aussi un lien un brin moqueur avec les postures et gestes représentés à la Renaissance ou dans le style néo-classique. La nudité archétypale de ces périodes y est suggérée par une apparition aussi légère que grotesque.
Enfin, différents masques réalisés par assemblage de terre crue, de marbre et de paille viennent dialoguer et poser leurs regards malicieux au sein de l’espace de La borne.
Remerciements : 40mcube (Rennes) et le HubHug
Joachim Monvoisin © Adagp, Paris