Jonglant entre les médiums et les ressentis, Hilary Galbreaith nous emmène dans ses créations à l’esthétique délibérément kitsch et cheap où l’absurde côtoie le grotesque avec une certaine légèreté. Une réalité enfantine déformée et réinventée, selon sa propre sensibilité, dans laquelle ondoie cet indéfinissable sentiment d’inquiétante étrangeté. Ce laboratoire d’expérimentations engendre des créatures fantasques évoluant au sein d’univers do it yourself bricolés en papier mâché et en collage de matériaux récupérés attirant l’attention par leurs couleurs perçantes. Son travail découle de questionnements sociétaux et de ses propres obsessions quotidiennes autour de la mutation des corps et sa mise en […]
Jonglant entre les médiums et les ressentis, Hilary Galbreaith nous emmène dans ses créations à l’esthétique délibérément kitsch et cheap où l’absurde côtoie le grotesque avec une certaine légèreté. Une réalité enfantine déformée et réinventée, selon sa propre sensibilité, dans laquelle ondoie cet indéfinissable sentiment d’inquiétante étrangeté. Ce laboratoire d’expérimentations engendre des créatures fantasques évoluant au sein d’univers do it yourself bricolés en papier mâché et en collage de matériaux récupérés attirant l’attention par leurs couleurs perçantes. Son travail découle de questionnements sociétaux et de ses propres obsessions quotidiennes autour de la mutation des corps et sa mise en relation avec les technologies de notre temps. Ses mini-fictions nous conduisent peu à peu dans un espace weird où nous sommes tiraillés entre attrait et dégoût. Des scénarios relatifs à ceux de série B évoluant dans une atmosphère pesante aux formes naïves et spontanées sur fond d’humour noir saturé de couleurs.
Par Océane Jakubec