Parade, vidéos
Dans plusieurs villes, les insectes-mutant.e.s de « Bug Eyes » ont atteint une taille humaine. À la fois comiques et effrayante.e.s, et désormais privé.e.s de parole, iels cherchent à recréer des liens entre elleux en communicant par le geste et le mouvement, ou encore (lors des performances) par le biais de bruits électro-acoustiques ou musicaux. Les vidéos empruntent volontairement les codes de clips de musique (de « California Love » de 2Pac à « Genesis » de Grimes, en passant par « Close to Me » de The Cure), et les costumes font référence aussi bien aux extraterrestres de films de science-fiction « low-budget » qu’aux gravures médiévales de la danse macabre et aux figures de carnaval. Episodique par nature et sans fin fixée, « Parade » prend des formes variables et évolutives selon son lieu de présentation, en mélangeant des installations, des mise-en-scènes de costumes, des accessoires, et des instruments fait main avec des vidéos et des performances.