Hervé Le Nost pose dans son travail, depuis plusieurs années, la question des enjeux de la sculpture. Comment l’interroger, la concevoir, la produire ? Cela implique de sa part une réflexion concernant le style, son évitement, l’échelle, l’espace, la couleur, la technologie, une narration plastique qui vient nouer intensions et sources. La réflexion est mobile, elle trouve ses vecteurs par la statuaire, l’installation, le dessin, la photographie, la numérisation, la vidéo, la céramique, avec une nécessité de pertinence. « Pas étonnant qu’Hervé Le Nost fasse parler les images. Il en résulte un jeu de pensées, l’expérience d’un terrain de jeu constitué d’assemblages visuels : des rébus où les […]
Hervé Le Nost pose dans son travail, depuis plusieurs années, la question des enjeux de la sculpture. Comment l’interroger, la concevoir, la produire ? Cela implique de sa part une réflexion concernant le style, son évitement, l’échelle, l’espace, la couleur, la technologie, une narration plastique qui vient nouer intensions et sources. La réflexion est mobile, elle trouve ses vecteurs par la statuaire, l’installation, le dessin, la photographie, la numérisation, la vidéo, la céramique, avec une nécessité de pertinence.
« Pas étonnant qu’Hervé Le Nost fasse parler les images. Il en résulte un jeu de pensées, l’expérience d’un terrain de jeu constitué d’assemblages visuels : des rébus où les images photographiques remplacent les lettres et les mots.
Les sujets visuels assument l’humour, le farfelu, l’absurde. « Nous jouions avec les images et il n’y avait pas de perdants » disait Paul Eluard à propos des jeux surréalistes. »
Catalogue « Faîtes vos jeux », texte de Dominique Marchès 2014