Damien
Rouxel

02.08.2023

Expositions individuelles

Vue de la restitution L'envers du décor, sortie de résidence À vif, Vivarium, atelier mutualisé, 2023
Sur une invitation de Mathide Vaillant

Photo : Damien Rouxel

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Vues de l'expositions Entre nous à l'Atelier Marcelin, Lorient, 2022
Photos : Damien Rouxel

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Vues de l'exposition Rêve équin , Jeune Création, Romainville, 2022
Photos : Damien Rouxel

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Vues de l'expositions L'Héritier, Artcheval, Centre d'art Bouvet-Ladubay, Saumur, 2021
Dans le cadre de la résidence Artcheval porté par le Comité équestre de Saumur, la maison Bouvet-Ladubay et l’Abbaye de Fontevraud.

Photos : Simon Benteux

Même si le cheval a quitté notre environnement immédiat, sa représentation n’en reste pas moins omniprésente. L’artiste plasticien, danseur et performeur Damien Rouxel nous rappelle à quel point l’image de cet animal nous est familière. Des anciens papiers peints, aux puzzles en passant par le jeu des petits chevaux, le quadrupède a toujours, plus ou moins consciemment, fait partie du décor.

Le paroxysme de cette représentation est celle du bibelot, dont l’artiste se souvient chez sa grand-mère. Damien Rouxel nous propose en introduction de son installation pour Artcheval 2021 un musée du kitsch dans lequel les chevaux en céramique portent le nom de grands chevaux racés. Licorne ou cheval de trait peu importe, l’artiste offre une définition facétieuse et enfantine de l’animal.

Puis le performeur se met en scène dans des photographies oniriques. Métamorphose troublante. Centaure, cavalier de l’apocalypse ou Pégase, le cheval dans toute sa puissance allégorique est interprété par l’artiste. Adepte du travestissement, pour Damien Rouxel la vie se lit à travers l’autre et son incarnation.

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C’est ici que commence la grande illusion. L’artiste nous plonge dans une semi réalité, faites de créatures hybrides que nous avons finalement peut-être entièrement inventées.

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Avec son œuvre, Damien Rouxel nous pose la question de la liberté : celle d’être un autre, celle de se soustraire à une certaine définition de la réalité.

Madeleine Balansino

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Vues de l'exposition Les grains s’ajoutent aux grains. (Un temps), Les Arts à la Pointe, Plozevet, 2019
Photos : Simon Benteux

Les secondes, les minutes, les heures, les journées, les semaines, les mois et les années s’égrainent… Les jours et nuits se suivent et se ressemblent. Les carnavals et les saisons s’enchaînent. Les hommes courent après le temps. L’histoire de l’art est hantée par celui-ci. L’autoportrait, la nature morte, les vanités, les Memento mori, les photos de famille ne sont que défis au temps et expriment un ça a été, un instant ; notre propre finitude.

La Ressourcerie est un espace de transition pour tous ces artefacts et objets oubliés qui attendent de nouveaux devenirs. Un lieu où le temps se fixe, se stratifie et s’entrechoque.

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Vues de l'exposition À notre fils, Les Abords, Brest, 2018
Photos : Simon Benteux

L’enjeu principal de cette exposition est l’affirmation de soi dans une société, dans un environnement donné, dans sa propre famille. Cette famille vous accueille et vous offre ses images ainsi que ses objets et ses histoires. C’est une histoire de famille qui s’écrit et se ré-écrit en famille. L’espace les Abords se transforment alors en espace domestique, en maison de famille et s’imprègne de la ferme pour être décor aux multiples scènes qui se jouent. A notre fils, c’est la prise de conscience de la force des mots, de leurs impacts dans une construction identitaire et de leurs importances dans ma pratique artistique. Les mots se gravent, se tissent, s’impriment, s’immiscent et finissent par s’intégrer aux différents supports et au corps porteur de ces stigmates. De l’insulte à l’épitaphe en passant par la phrase entendue par un membre de sa famille ; ces mots lourds de sens et au fort pouvoir évocateur nécessitent réflexions et imprégnations. Ces premiers mots, cette épitaphe, ce début de lettre, ce titre « A notre fils » qui interrogent la filiation par l’évocation de l’éloge funèbre, de l’hommage, du souvenir ainsi que de l’idée d’héritage. Ces mots sont alors à percevoir, non pas que comme une fin mais bien comme le début d’un ou de plusieurs récits.

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Vues de l'exposition À corps et acquis, Lycée Dessaignes, RDV de l’histoire, Blois, 2018
Photos : Simon Benteux

Vue du DNSEP, École Européenne Supérieure d'Art de Bretagne - Site de Quimper, 2015
Photos : Simon Benteux

Damien Rouxel © Adagp, Paris