Vidéos
Des variations sans fin, 2018
L’ensemble des 4 vidéos - 14,40 minutes
Chaque saynète durent 1,50 minute
Extrait : 2,03 minutes
Chaque saynète durent 1,50 minute
Extrait : 2,03 minutes
Il s’agit de quatre vidéos composées de huit saynètes d’une minute et cinquante secondes se succédant d’un écrans à l’autre. Elles mettent en scène des sculptures au corps mou traversées par des pommes de terres sous forme d’expulsions et d’ingestions très lentes. Les sculptures sont des variantes transitoire d’une même sculptures.
Jojo, 2018
Durée 43 secondes
Epingme, 2017
Vidéo, extrait 17 s - Durée totale 2 min 7 s
Salle d’attente, les choses mêmes, 2015
Extrait 32 secondes, durée totale : 5mn38s
C’est un ballet de cigarettes commenté par trois voix-off successives : la première indique les règles de la danse, la deuxième décrit la qualité des figures exécutés et la troisième explore les sentiments présumés du spectateur devant ce bal. Cette production génère simultanément son programme, sa forme et son commentaire.
Sculpture & compagnie, 2015
durée : 7mn42s (extrait), mini DV.
D’une séquence à l’autre, des pommes de terre suivent une sculpture comme des canetons leur mère ; un zoomorphisme qui permet d’observer les grâces et les intensités sans cesse renouvelées d’un ensemble de formes livrés aux aléas du déplacement.
La descente, 2011
Durée : 1mn 57s (extrait, 27 secondes), mini Dv.
Cette vidéo évoque les essais filmés qui permettent de juger la qualité et la photogénie des acteurs . Ici, une peau de banane explose son charisme dans un numéro acrobatique qui défie les lois de la gravité.
Jambon, 2006
Vidéo boucle - Mini DV , Stéréo couleur.
Il est un exercice philosophique qui consiste à se rendre compte de l’étrangeté du langage en se répétant continuellement un mot jusqu’à ce qu’il ne désigne plus rien, qu’il devienne abstraction, jusqu’à créer en nous une sorte de petit vertige. De cette façon, une tranche de jambon se déroule sur un sol au motif gras et répète de façon plus ou moins brève, de façon plus ou moins continue son propre nom. Dans «les tics et leurs traitements» de Meige et Feindel, l’un des patients raconte que durant son enfance, un détail étrange observé dans le comportement de quelqu’un pouvait l’obséder au point de souhaiter reproduire parfaitement ce détail. En l’imitant d’abord, pour finir par le répéter pendant plusieurs mois de façon tout à fait involontaire. Je suppose qu’il en a été de même quand nous avons fait l’apprentissage du langage et que nous avons appris à décoder des signes, les manières de tenir les choses, ces choses étranges que nous avons dû imiter et finir par assimiler.