Vincent
Malassis

28.11.2020

La Gaule, 2017

L’aparté, lieu d’art contemporain, Iffendic

« Trémelin, le paradis des pêcheurs », voici le point de départ de la résidence de Vincent Malassis à L’aparté, situé en bordure du lac de Trémelin. Comme une invitation à entrer dans l’espace d’exposition, un néon lumineux turquoise, sur lequel est inscrit « La gaule », donne le ton. Pour son exposition intitulée La gaule, l’artiste revisite le thème de la pêche à travers un travail photographique, lumineux et sonore.

La Gaule, 2017
Néon turquoise sur dibond galvanisé, sous plexiglas
69 x 122 cm

Poste #4, 2017
Photographie couleur,
tirage sur Organic paper
143 x 290 cm

Brochet #1, 2017
Photographie couleur encadrée verre musée,
Tirage jet d’encre sur papier baryté
62 x 82 cm

Deep blue, 2017
Tirage sur papier Organic paper
102 x 203 cm

A lifetime of fishing memories, 2017
Ghettoblaster, cassette transparente violette,
Pièce sonore / 5 min 37 sec en boucle

Fisherman’s Journal & Record Book, 2017
Photographie couleur encadrée,
tirage jet d’encre sur papier baryté
32 x 44 cm

Vues de l’exposition La gaule, L’aparté, lieu d’art contemporain, Iffendic, 2017 

Dans une démarche artistique et documentaire, Vincent Malassis réalise des portraits photographiques de pêcheurs du territoire. La photographie vient figer le temps, à l’image des heures d’attente du pêcheur en quête du poisson qui fera sa fierté. Dans le paysage, ou en studio, les modèles posent, le regard perdu dans leurs pensées, à la recherche d’un souvenir de pêche ou rêvant à leur pêche idéale. La fiction s’invite dans les photographies de Vincent Malassis, se distinguant ainsi d’une pratique purement documentaire.

Ce jeu de balancement entre réalité et fiction s’affirme dans la pièce sonore A lifetime of fishing memories, présentée sous la forme d’une cassette transparente violette, qui mêle les récits des pêcheurs narrant leur pêche idéale, du field recording et de la musique électro-acoustique. Vincent Malassis offre une lecture différente de ses photographies sous l’influence du son, mais ne l’impose pas; c’est au visiteur d’appuyer (ou non) sur la touche « play » du ghetto-blaster.

Vues du vernissage