Dans ses dessins et ses impressions, Ursula Döbereiner s’intéresse à l’automatisation du processus créatif, en se référant souvent à la fois aux espaces urbains où elle passe souvent du temps et aux conditions spatiales qu’elle trouve sur le lieu d’exposition. Elle utilise non seulement différents procédés d‘impression et résistances matérielles, mais aussi les possibilités de permettre et de provoquer délibérément des « erreurs » et de les provoquer consciemment. Dans la méthode de travail en série, la matrice technique dans laquelle chaque œuvre est produite est mise en évidence. Ainsi, l’œuvre murale liée à l’espace scan/signalstörung 200201 – 200218 est basée d’une part sur la combinaison d’un scanner et d’une imprimante et d’autre part sur le logiciel permettant d’afficher les fichiers d’images sur l’ordinateur. Les tirages, qui présentent différents motifs d’interférence et d’estompage en raison de la manipulation de l’original scanné sur la plaque du scanner, sont suspendus dans l’exposition de manière à imiter l’ouverture aléatoire de plusieurs documents et leur disposition en fenêtres sur l’écran de l’ordinateur.*

Arkadij Koscheew
Neuer Berliner Kunstverein (n.b.k.)