Ursula
Döbereiner

NEW . 18.07.2024

falten / signalstörung

falten / signalstörung

Vues de l’exposition en duo avec Katharina Schmidt Vielschichtig - Von der Räumlichkeit der Flächenteilung, Brandenburgisches Landesmuseum für moderne Kunst, Cottbus, 2019

En association avec les travaux de Katharina Schmidt, Hermann Glöckner et Ursula Döbereiner

falten / signalstörung
Hectographies manipulées / monotypes, chacun 29,7 x 21 cm, 2018/19

falten / signalstörung
Dessin au crayon et ruban adhésif sur papier pliés, chacun 84,1 x 118,9 cm, 2019

falten / signalstörung
Dessin au crayon et ruban adhésif sur papier pliés, chacun 59,4 x 84,1 cm, 2019
falten / signalstörung
Sérigraphies, partiellement pliée, 84,1 x 59,4 cm chacune, 2019

falten / signalstörung
Dessin au crayon et ruban adhésif sur papier pliés, chacun 84,1 x 118,9 cm, 2019
peinture murale : Katharina Schmidt

L’exposition combine des œuvres historiques de la collection du BLMK avec des travaux d’artistes contemporains. La conception et la logique de leurs images abordaient l’interaction entre la production d’images classiques ainsi que l’architecture et l’urbanisme du modernisme d’après-guerre (en RDA).

L’intérêt se porte sur les conceptions modernistes basées sur les stratifications et les pliages ainsi que sur la sérialité et les constructions de lignes/surfaces. L’ordre des choses, inhérent au principe de la (re)production en série ou aux processus quasi mécaniques de la peinture, est souvent l’expression, dans le modernisme, de structures qui traversent les espaces picturaux, mais aussi les espaces publics. Ainsi, ce vocabulaire de formes n’est pas seulement un élément de conception et de construction esthétique. Il s’agit également d’une méthode picturale permettant de rendre visibles les procédures d’organisation et les processus de production qui renvoient à des systèmes sociaux (utopiques).*

Extraits du communiqué de presse du musée

Pour ma participation à l‘exposition Vielschichtig - Von der Räumlichkeit der Flächenteilung au Brandenburgisches Landesmuseum für moderne Kunst à Cottbus, j‘ai développé une série d‘œuvres qui ont trait à l‘art dans la construction en RDA. Dès le début, l‘art lié à l‘architecture“ faisait partie intégrante des projets de construction dans les nouveaux centres de la RDA. Je suis particulièrement intéressée par les murs en briques moulées, qui ont été développés à partir des années 1960. En contrepartie des bâtiments à dalles lisses et plates, des blocs de béton sculptés ont été assemblés pour former des murs ornementaux afin de structurer et de décorer les espaces extérieurs de nombreux grands lotissements. Je suis fascinée par la façon dont les espaces communs et les espaces publics étaient gérés en RDA. Contrairement à la RFA, l‘espace public en RDA était conçu, aménagé et utilisé comme un espace d‘usage collectif.

Ce qui m‘intéresse par rapport à mon travail, outre le traitement des surfaces communes dans l‘espace public, c‘est le processus de production et la logique dans le traitement du matériau et surtout l‘économie dans la relation entre motif, ornement, production et matériau. Les traces de production, les bavures dans les moulages en béton restent visibles, elles maintiennent le processus de production transparent et compréhensible. La méthode de production en série, les systèmes modulaires, la relation au corps, à l‘espace, à l‘espace urbain et à l‘échelle du corps font partie du processus de conception. Je suis ravie que tout cela puisse se lire dans la conception des espaces communs de l‘époque. Les imprécisions et les erreurs liées à la production ainsi que le traitement pragmatique et économique du matériau et de ses conditions dans la fabrication des briques moulées en béton constituent, avec les plis de Hermann Glöckner, le point de départ central de ma série falten / signalstörung.*

Ursula Döbereiner

*Textes originaux en Allemand, traduits en français


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Documents préparatoires


Hectographies, 2018 (sélections)

180819C

180816A