Sylvie
Ungauer

17.11.2022

Nowhere/Everywhere

2009
Nowhere/Everywhere, 2009
Double projection vidéo : 2 x (3,20 m x 1,80 m)
HDV PAL 16:9, couleur, sonore, 2 x 16 min.

Avec la participation de la ferme-écurie du Vénec, Stéphane Belle Ngangué, Marie-Michèle Lucas, Michèle Waquant,
et le soutien du Conseil des Arts et des Lettres de Québec et le Conseil Général du Finistère.

Nowhere/Everywhere, 2009 
Vue de l’exposition au centre d’art passerelle, Brest, 2010. Photo : DR_

Des porteurs déplacent dans le paysage des petites maisons en carton, suivant un axe se dirigeant toujours plus à l’ouest de la Bretagne: des Monts d’Arrée, en passant par sa côte la plus septentrionale, pour traverser l’océan atlantique, aborder la côte québécoise et continuer dans «le bois» à la frontière du Nord du Québec et du Labrador. Le voyage a été imaginé en traçant une ligne dans la carte du monde qui déplace continuellement le «centre du monde»
Assaillis de toutes parts et par tous les moyens, moi et «ma maison» ne jouissons que d’une paix relative. N’était la question des bagages, nous ferions tous les deux nos valises et quitterions le pays.D’après la nouvelle d’Herman Melville : I and my Chimmney, 1956.

Le centre du monde (peinture murale), 2010 
Peinture acrylique et feutre noir, 377 x 47 cm.
Vue de l’exposition au centre d’art passerelle, Brest, 2010. Photo : DR

Détail de la carte
Version agrandie (16 fois plus grande) d’un collage du même nom, réalisé en 2008. Cette peinture est constituée de la découpe dans une carte du monde , situant sur la même zone la pointe de la Bretagne et plus précisément la plage des Blancs Sablons et le Nord du Québec, à la frontière du Labrador, avec le village de Blanc Sablon et le site de l’ancienne ville de Gagnon.