Jean-Yves
Brélivet

12.10.2022

Terre Grenade

De 1975 à 1980, après les séries à base de moulage, où le trompe-l’œil ouvre sur des apparitions dans un jeu de cache-cache, je me suis affiché : Bateleur, lors d’actions et de performances.

Toujours dans un souci d’être en prise directe sur le réel, le travail a dérapé du côté des manifestations. Sous le label : L’agence de voyage : Sondez-vous, j’intervenais de ma propre initiative ou comme invité.
La terre sentait déjà le roussie, il suffisait donc d’attiser les flammes pour éclairer la situation. Mais je me suis aperçu que le public s’arrêtait trop souvent au stade du récréatif.
Depuis 1980, les animaux ont pris le relais, quand ils se montrent, le public vient à eux ce qui change l’écoute.

Terre Grenade, troisième version
Musée des Jacobins, Morlaix, 1979. Photo : Jean-Noël Vinter

A PROPOS DE TERRE GRENADE

Pour annoncer la performance au Musée, je sillonnais la ville comme un garde champêtre, mêlant roulements de tambour et proclamations.
Au Musée, après un récital de textes, j’écrivais en frottant contre le mur un fœtus de veau composé de craie de et cire.
Cette quête du zoo a été renouvelée dans divers lieux sous différentes formes.
Où est le zoo ? Où est le zoo ? Nous en sommes.