Jean-Yves
Brélivet

12.10.2022

Les animaux nous consolent

Œuvres de la série Les animaux nous consolent
Fossile d’aujourd’hui
Les sorties de chapeaux décoiffent
(série Les animaux nous consolent)
En voiture du berceau à la tombe, 1983
Atlas, 1982

Musculation, 1984

Photos : Michael Kern

L’hypocrisie en personne, 1987
Garder l’essentiel, 2005

Photos : Jean-Noël Vinter

LES ANIMAUX NOUS CONSOLENT

En poil naturel ou synthétique, le choix d’un compagnon nous reflète.
Comme un miroir, tel ou tel animal s’impose.
En peluche il nous dorlote, en chair et en os une osmose s’opère.
Nous déteignons l’un sur l’autre, ce transfert donne un air de famille.
Confesseur patenté, gardien de secrets, l’animal de compagnie allége la vie.
Le chien dégage une joie éclaboussante.
Sa bonne humeur frétillante bat la mesure d’un bonheur souvent rebelle.
Ils ne dessinent pas tous le même sourire, finir dans la soupière ou crucifié vivant pour appâter les requins pousse à la grimace. Quand la cruauté sort les crocs, la « tendresse » dégénère en « tendre ».

«Les chiens s’instruisent tous les jours davantage, dans 4 ou 5 ans ils parleront.» Aurélien Scholl