Hughes
Germain

19.12.2022

Concerts / Performances

Du Sahel... aux Salants : un concert les yeux fermés
En quadriphonie
Durée : 45 min

Hughes Germain invite le spectateur à l’écoute, guide ses oreilles, les attise pour un voyage immobile, dans une bulle sonore, les yeux fermés. En petit comité, confortablement installé, le spectateur est immergé dans un environnement sonore, parfois reconnaissable, souvent mystérieux… petit à petit, les yeux se ferment, d’autres sens s’ouvrent, le quotidien s’éloigne, le voyage est alors possible.

Captés avec ses micros et sa sensibilité, les sons de Hughes Germain s’aventurent, du Sahel aux Marais Salants, en passant par une petite île bretonne.

Il suit le chemin de l’eau, que l’on entend pas toujours, il est à l’écoute du vent qui murmure, de cailloux qui s’entrechoquent, de…mais qu’entend-on ? inutile d’essayer de reconnaitre, autant s’abandonner : les sons qu’il collecte deviennent musique, et la musique vient du paysage qui nous entoure …

Ce concert est diffusé en quadriphonie ou en binaural aux casques.

Duo Hughes Germain (live électonique) et Oua Anou Diarra (flute, n'goni, tama, calebasse)
Live en quadriphonie dans la Carrière Romaine de Locuon (Morbihan)
Festival Lieux Mouvants, aout 2018.
Vidéo : Margaux Germain

Escales Africaines, 2017
Concert, avec Hughes Germain : Sons, traitements, vidéo, voix et Oua Anou Diarra : Flûte, Tamani, Djéli N’goni, Calebasse
Textes d’André Gide, extraits du film « voyage au Congo » de Gide & Allégret (1925, muet)
Une coproduction COOPÉRATIVE ARTISTIQUE 109/ L’ESTRAN – Guidel (56) / LA CARÈNE – Brest (29)
Avec le soutien bienveillant de la GÉNÉRALE – Paris 11ème ( 75 )
Avec le soutien financier de la Ville de Brest / Le département du Finistère 29 / La DRAC Bretagne_

La première de « Escales Africaines » à eu lieu à Guidel (56) le 12 janvier 2017

Puis le 30 janvier 2017 à La Générale à Paris

Le journal d’André Gide, Voyage au Congo, publié en 1927 relate le voyage effectué par l’écrivain en Afrique-Équatoriale française, au fil du fleuve Congo. 60 ans après Gide, Hughes Germain, artiste sonore nomade, parcourt les mêmes espaces et s’imprègne du paysage sonore africain.

2017, les deux aventures se font écho.

C’est pendant la révolution d’octobre 2014 au Burkina Faso, que Hughes Germain rencontre Oua-Anou Diarra, jeune multi-instrumentiste burkinabè. De leur rencontre naît sur scène une immersion musicale dépaysante, enivrante et sensible… Par sa maitrise de la flûte peule et du Djéli N’goni, le griot Burkinabè nous raconte l’Afrique d’aujourd’hui, celle qui s’inspire et réinvente la tradition, celle qui a séduit Hughes Germain au fil de ses voyages.

En direct, les notes des instruments traditionnels se mêlent à l’électronique, les sons enregistrés « là-bas » se déforment et deviennent musique, les images du début du siècle résonnent avec celles d’aujourd’hui…Dans ce concert, le duo interroge en musique l’expérience du voyage, celle qui déforme le temps, celle qui alimente le récit du voyageur, celle qui nous éloigne pour mieux nous révéler…

Le son des cloches, 2015
Captation: Didier Livré
Montage: Nicolas Hervochs
La carène, Brest

Hughes Germain, aventurier des sons, musicien audacieux et intrépide, nous émerveille une fois de plus avec le spectacle « Le Son des cloches ».

Toujours à l’affût de nouvelles sonorités et de nouvelles sensations, il nous propose un moment unique, qui revêt des allures de voyage poétique dans le son. Glanées au fil des tribulations et des rencontres, les cloches qui composent ce tableau en mouvement racontent toute une histoire à leur manière : cloches de balise de houle, cloche de cheval, cloche de chameau, cloche de bois, cloches tibétaines, cloches minuscules, invisibles, en rang d’oignons… Pour les entendre, il faut se laisser porter, en empruntant « une petite porte pour entrer dans l’immense univers du son, du sensible, de la poésie ».

Son de cloche propose aux enfants dès 5 ans (et finalement à tous les curieux) une bulle intemporelle, un spectacle intime et chaleureux, comme un poème chuchoté ou une collection de photographies qui prendrait vie. Plus large qu’un « concert pour enfants », ce spectacle est une occasion unique pour les petits de découvrir autrement l’univers du son et de l’électroacoustique. Son de cloche attise nos sens et notre curiosité, invite finalement à écouter plus qu’à entendre… et surtout à partager un moment magique et singulier.

Elisabeth Kermarec, La Carène, Brest

Accords Ouverts Dièse, 2020
Résidence à La Passerelle Scène nationale de Saint-Brieuc
Chorégraphie et interprétation : Ousseni Sako
Création sonore et interprétation : Hughes Germain
Création lumières : Cynthia Carpentier
Captation vidéo et montage : Margaux Germain

SUCCESSOR, 2011
Avec Cie Horse+Volume-Collectif, au Huashan Culture Park, Taipei - Taiwan

Partition-Maquette, Île Cezon,
Octobre, novembre 2017

Atelier pédagogique de Hughes Germain dans la classe de CM1 de Anne Balivet-Laroche à l’école publique Joseph Signor, Landeda, avec l’Association des parents d’élèves, la Mairie de Landeda, l’association Cezon cezon.org, et la Coopérative 109

Une partition maquette :

Il s’agit d’explorer un lieu, un territoire, d’y collecter des sons bien sûr mais aussi d’écouter, de recueillir et noter des impressions d’élèves sur chaque endroit. à partir de là construire une sorte de “maquette suggestive”, prenant en compte la considération qu’ont les enfants pour chaque endroit : ne pas s’attacher à un plan, plutôt relier des petits espace faits en fonction du ressenti.
cette maquette, on s’y balade avec une webcam tenue au bout d’une tige,et l’image est projeté pour que l’on voit “comme si on y était”.
Maintenant, pendant la ballade, à chaque lieu est associé un paysage sonore, joué par les enfants.
des sons qu’ils ont transformé, mis en boucle,et aussi des sons qu’ils imitent avec la voix, comme une petite chorale ; et c’est celui qui mène la tige de la webcam qui fait passer d’un paysage sonore à un autre, il peux rester, aller vite, revenir, etc (comme une sorte de partition à chemins multiples).

Dans les moyens sonores mis en œuvre avec les enfants il y a donc :
Collectage de sons,
Manipulations informatique+jeu (avec des boucles, traitements…),
Traitements en direct de son (kaoss pad),
Imitation de sons entendus (à la voix, avec des objets), et évidemment apprentissage d’un “jeu instrumental” avec ces éléments.
La maquette est plus particulièrement construite avec l’institutrice et ce que l’on voit ici est une des ballades enregistrées.

Vagues Sombres, 2009
Composition : Gualtiero Dazzi & Hughes Germain
Triptyque vidéo: Denis Leclerc
Composition pour harpe / contrebasse, électronique vivante et vidéo synchronisée,
Spatialisation acoustique sur 8 HP, 4 Sub Woofer disposés autour du public,
Projections sur trois écrans de 4m sur 3.