Expositions collectives
Exposition collective, ILD Douarnenez, 2022
Avec Isabelle Le Doussal et Nicolas Rabant
Photos : Elsa Tomkowiak
Exposition collective, La station, Nice, 2021
L’ exposition en deux volets intitulée « La Grande Diagonale » et réalisée en partenariat avec deux lieux de résidences et d’expositions : La Station et en collaboration avec Bellevue. Le premier volet de l’exposition se tient à La Station à Nice, du 2 juillet au 18 septembre 2021.
Bruno Peinado réalise ici un commissariat à partir d’une sélection d’artistes vivants à Douarnenez, Quimper ou bien encore Rennes: Delphine Bertrand, Reda Boussella, Maxence Chevreau, Lucie Férézou, Camille Girard et Paul Brunet, Thomas God, Loris Humeau, Margaux Janisset, Guillaume Le Clouërec, Céline Le Guillou, Simon Leroux, Kahina Loumi, Fleur Noguera, Renaud Perriches, Boris Régnier, Sylvain Rousseau Yoan Sorin et Elsa Tomkowiak.
Le second volet de l’exposition a lieu à L’EESAB-site de Quimper et à Bellevue (Douarnenez) du 16 juillet au 20 août ; La Station ne pratiquant pas le commissariat, Cédric Teisseire et les artistes résidents s’exposeront aux côtés d’artistes proches de leurs préoccupations artistiques (dont notamment d’anciens résidents) : Neven Allanic, Tom Barbagli, Néphéli Barbas, Simon Bérard, Jeanne Berbinau-Aubry, Arnaud Biais, Diane Blondeau, Valentin Faline, Jean-Baptiste Ganne, Tom Giampieri, Guillaume Gouerou, Ludovic Lignon, Xavier Michel, Morgan Patimo, Omar Rodriguez Sanmartin, Justin Sanchez, Cédric Teisseire, Agathe Wiesner et Anne-Laure Wuillai.
Ces deux expositions constitutives de « La Grande Diagonale » sont l’occasion de développer une réflexion théorique sur la notion de scènes régionales, de réseaux ainsi que sur la structuration des artist-run spaces, ces lieux créés par des collectifs d’artistes. Au total, ce sont 38 artistes (19 de chaque scène) qui se rencontreront et exposeront dans ces deux grandes régions, créant ainsi une Grande Diagonale au travers du territoire français.
Photos : Jean Christophe Lett
Exposition collective, MUBA Musée des Beaux Arts Eugène Leroy, Tourcoing, 2022
Photos : Elsa Tomkowiak
Du 28 avril au 2 octobre 2022, le MUba Eugène Leroy présente Eugène Leroy. À contre-jour, une exposition labellisée d’intérêt national par le Ministère de la Culture. Célébrant l’artiste natif de Tourcoing (1910-2000), l’exposition explore deux approches complémentaires : l’une le replace dans le paysage artistique du 20e siècle, l’autre interroge sa contemporanéité face à des créations d’aujourd’hui. Cette exposition cherche à mettre en lumière l’artiste d’une manière inattendue, le révéler d’une manière inédite, à la façon du contre-jour, un principe particulièrement prisé par Leroy.
Après la donation Leroy réalisée en 2009, les expositions Eugène Leroy. Exposition du Centenaire (2010) et Georg Baselitz-Eugène Leroy. Le récit et la condensation (2013), le musée s’affirme à travers cet événement comme le lieu de référence sur l’artiste, à l’échelle régionale, nationale et internationale.
UNE EXPOSITION, DEUX APPROCHES
La première partie de l’exposition explore les rencontres, amitiés et soutiens d’Eugène Leroy, dans le milieu culturel et artistique du Nord des années 1960, l’une des scènes européennes les plus dynamiques de l’après-guerre. C’est grâce et avec ce riche réseau d’artistes, de galeristes, de conservateurs de musées, de collectionneurs et mécènes, que le peintre construit sa propre trajectoire, à la fois singulière et fascinante. Loin d’être un artiste reclus dans son atelier de Wasquehal avant de connaître une renommée à l’international dans les années 1980, Leroy observe, expose, se nourrit de ses échanges avec des personnalités d’exception mises à l’honneur dans l’exposition. Eugène Leroy côtoie notamment les artistes Eugène Dodeigne ou Germaine Richier, les galeristes Léon Renar et Marcel Evrard, le conservateur du musée de Tourcoing Jacques Bornibus, qui diffusent son œuvre, ou encore les industriels textiles Jean Masurel, Philippe Leclercq ou Anne et Albert Prouvost qui le collectionnent.
Artistes exposés :
Pierre-Yves Bohm, Camille Bryen, Bernard Buffet, André Copin, Robert Delporte, Roel D’Haese, Eugène Dodeigne, Jacques Dodin, James Ensor, Paul Hémery, Pierre Hennebelle, Robert Jacobsen, Ladislas Kijno, André Lanskoy, Henri Laurens, Eugène Leroy, Maurice Maes, Alfred Manessier, Alicia Penalba, Serge Poliakoff, Germaine Richier, Marc Ronet, Georges Rouault, Jean Roulland, Arthur Van Hecke
Commissariat : Germain Hirselj, historien de l’art, Mélanie Lerat, Directrice, et Christelle Manfredi, Directrice adjointe du MUba Eugène Leroy.
Dans la nef du musée, la seconde partie de l’exposition sonde librement les liens réels et imaginaires entre l’œuvre d’Eugène Leroy et la scène artistique contemporaine, autour de la thématique du lien de l’homme à la nature, du sentiment du temps et du cycle des saisons, d’une réflexion autour de la couleur et de la lumière, si présentes dans la création plastique. Dans un dialogue thématique et formel, une quinzaine d’artistes interroge la radicalité et la contemporanéité des Saisons (1993-1994), deux ensembles de peintures exceptionnelles (LaM, Villeneuve d’Ascq) réalisées par Eugène Leroy à l’âge de 83 ans. Les sculptures, peintures, œuvres textiles, installations, photographies et vidéos, surprennent et proposent des contrepoints à l’œuvre de cet artiste prolifique, aussi inclassable qu’universel.
Artistes exposés :
Caroline Achaintre, Davide Balula, Marc Bour, Marina Bourdoncle, Claire Chesnier, Mimosa Eschard, Gloria Friedmann, Hieronymus Galle, Barbara et Michael Leisgen, Bernard Moninot, Eugène Leroy, Sarkis, Xavier Noiret-Thomé, Elsa Tomkowiak, Bernard Plossu, Philémon Vanorlé, Jessica Warboys
Commissariat : Mélanie Lerat, Directrice, et Christelle Manfredi, Directrice adjointe du MUba Eugène Leroy.
Vues de l’exposition « Serial Color » à l’Artothèque de Caen, 2020/2021
Les hommes cherchent la lumière dans un jardin fragile où frissonnent les couleurs. Monsieur monsieur, Jean Tardieu 1951
Faire frissonner les couleurs, n’est-ce pas ce qu’auront permis, entre autre bienfaits, les peintres de l’impressionnisme ? L’invention en 1841 du tube de peinture souple va littéralement révolutionner l’histoire de la peinture, permettant aux artistes de sortir hors de l’atelier pour aller peindre à l’extérieur. En s’affranchissant des contraintes de la mimésis, en exprimant les terribles passions de l’humanité au moyen du rouge et du vert 1 , en s’emparant de la couleur comme principal outil de composition, les impressionnistes ont ouvert une brèche dans laquelle se sont engouffrées les avants-garde. Brèche féconde qui, in fine, ouvrira la voie de l’abstraction. En ce début de XXIe
siècle, que doivent encore les artistes contemporains à ce mouvement qui a fait naître tant de bouleversements fondamentaux ? Un regard commun porté sur les choses de la vie, une volonté de témoigner d’une société chamboulée par les innovations technologiques, une posture anti-académique doublée d’une volonté d’indépendance. Témoignant de la vitalité et de la diversité de la scène artistique contemporaine, Sérial couleurs fait dialoguer la peinture et la photographie, le volume et l’installation et s’échafaude sur une double entrée : la couleur envisagée comme sujet-même de l’oeuvre et le recours à la sérialité. L’exposition réunit ainsi neuf artistes pour lesquels la couleur est, en soi, le principal champ d’expérimentation, l’objet central de la démarche artistique. En écho à l’usage de la répétition du sujet chez des peintres comme Cézanne ou Monet, elle porte une attention particulière au recours à la série. Suites, variations, déclinaisons, répétitions : quelle soit ordonnée ou aléatoire, hiérarchisée ou déstructurée, la série et les paradoxes qu’elle soulève - singularité / pluralité, écart / similitude, continuité / discontinuité, finitude / infinitude - constitue, pour chacun des artistes de l’exposition, un espace aux ressources inépuisables, élargissant le champ des possibles. Encadrée par de rigoureux protocoles ou envisagée plus librement, sans règles strictes ni contraignantes, la sérialité relève toujours d’un engagement total. Celui de l’artiste et de son rapport au temps, à son inexorable écoulement.Patrick Roussel, commissaire de l’exposition
CRMVJBN, 2020
Lanières PVC, peinture acrylique, structure acier galvanisé, 5,5 m x 0,90m x 0,90 m
Photo : Mathieu Lion
Vues de l’installation, dans l’exposition Oh! Les filles avec les oeuvres de Christelle Familiari et Anne-Marie Rognon, à la Cour Carré de Coueron, commissariat Jean Bonichon, 2016
Sans-titre / Raies, 2016
Film de paletisation, peinture acrylique
Photos: Jean Bonichon
Vues de l ‘exposition collective « Dépaysement systématique » à la Galerie Jean Fournier, Paris, 2013
Commissaire invitée Marion Daniel
Cartons de récupération, peinture acrylique, tiges filetées, 120x90x230cm
- “J’ai essayé d’exprimer les terribles passions de l’humanité au moyen du rouge et du vert.” Lettres de Vincent Van Gogh à Théo Van Gogh, des 8 et 9 septembre 1888 ↩