Damien
Marchal

10.07.2023

Mapple Custom deskjet

Performance, 2012

Mapple Custom deskjet, 2012
Action sonore
pour 1 batteur / 4 imprimantes / 1 traceur / 1 unité centrale

Quand l’impression d’un texte devient le vecteur d’une rencontre performative…
Quand le rythme d’une batterie se confronte aux champs électrostatiques d’imprimantes amplifiées…

Mapple Custom Deskjet, est une proposition performative que nous avons expérimentée ensemble une première fois à Rennes dans le cadre de Digital Campus. Cette performance est une rencontre live entre deux artistes issus du champ des arts plastiques qui ont comme point commun : le lien à la musique et à l’expérimentation sonore. Cette action est une performance/concert qui s’articule autour de l’impression par des traceurs, d’un texte co-écrit par les 2 artistes. L’impression en direct de ce texte crée une dramaturgie sonore produite à l’aide d’un procédé d’amplification des sons émis par les traceurs et les imprimantes en fonctionnement. Les sons de ces appareils sont captés par des micros ventouses positionnés sur les moteurs pilotant les buses encreuses. C’est donc l’impression mécanique en live de ce texte qui va principalement déterminer la composition musicale faite par les machines. Le texte, ici, est autant considéré comme un signe à imprimer que comme un signifiant. Ce tapuscrit, écrit pour ce contexte, devient le vecteur rythmique et musical des machines.
Ce document apparaît tout au long de l’action sous différentes formes : graphiques, imprimés, déclamé, scandé ou épelé et devient ainsi une réflexion sur l’objet partition. Le programme informatique qui sous-tend l’ensemble des impressions, compose la musique analogique produite par ces outils interconnectés. C’est à partir de cette création sonore que les interactions se développent en duo :

  • Improvisation aux percussions de Benoit Travers, en écoute des sonorités émises par les imprimantes et traceurs pilotés par Damien Marchal.
  • Parole improvisée ou lecture performée des extraits de texte imprimé par Benoît Travers et Damien Marchal.

Documentation filmée de la performance, extrait, durée 3,04 min