Catherine
Rannou

21.11.2022

Les enfants

2011
Les enfants, 2011
DV Pal, son stéréo, échelles de projections variables

Igloolik, “là où il ya des maisons” (ᓄᓇᕗᑦ), 2011

En arctique, au Nunavut, un village se nomme Igloolik. A la croisée de nombreuses pistes de chasse inuit, non loin du passage du Nord Ouest il est un espace stratégique et fragile. Il est composé de maisons standard canadiennes en bois, de logement dis sociaux, poussant les inuit à se sédentariser.
Les inuit sont passés du jour au lendemain de la maison ronde à la maison carrée. Ils produisent maintenant des déchets qui ne sont pas recyclables, comme c’était le cas il y a peu de temps encore, ils ont adopté le confort occidental, tout en l’adaptant plus ou moins à leurs pratiques ancestrales.
Comment s’arrangent ils de ces transformations, de ces colonisations ? Quelles autonomies énergétiques et politiques sont possibles ?

Le projet Igloolik est également une cartographie des déchets et des constructions éphémères issues de la décharge . Il participe à une réflexion sur l’habitat auto construit en situation extrême.
Ces questionnement sont l’occasion d’une correspondance entre Catherine Rannou et 8 personnes de son choix qui ont réagi sous forme de notes de bas de page, au textes, images, films envoyés régulièrement pendant son déplacement et séjour à Igloolik.
Il y est question de colonisations de territoires, de cartographie, d’architecture, de technologie, de gestion de déchets, de rebuts, d’autonomie, de nomadisme .
PROTOCOLE DE CORRESPONDANCE :

Plateforme des destinataires :
(CA) Christine Lapostolle, écrivain
(AB) Annick Bureaud, commissaire et critique
(CC) Christophe Camus, sociologue
(JG) Jérôme Guéneau, architecte
(RQ) Roselyne Quemener, chercheuse-productrice
(HR) Hervé Regnault, chercheur-géographe
(CV) Catherine Voison, chercheuse-artiste
(RM) Rafael Magrou, critique d’architecture

Durée : 2 mois à partir du 1er aôut 2011. Comprenant des temps différents, celui des préparatifs, de l’expédition en dehors d’Igloolik, de la vie à Igloolik, puis du retour.